Créée en 2015, l’association Cetasea a pour but de créer des centres de protection pour mammifères marins. Une idée développée par sa fondatrice Frédérique Gilbert, qui a eu beaucoup de succès. Comment cette association est-elle devenue l’exemple à suivre ?
Avant de développer son projet, Frédérique Gilbert a d’abord travaillé pendant près de 20 ans dans des parcs marins avant de se lancer dans le journalisme animalier. Durant cette expérience, elle s’est rendue compte que beaucoup de choses avaient été faites pour les animaux terrestres et les oiseaux mais pas pour les animaux marins. Elle a compris qu’il y avait beaucoup de retard, notamment en Europe.
Quelques mois plus tard, un appel bouleversant a changé sa carrière… Une soigneuse était à la recherche d’un endroit tel un refuge pour un dauphin de 7 mois qui s’est échoué. L’animal avait été récupéré et soigné mais n’a pu rejoindre le large parce qu’il était trop jeune. Les responsables de l’association ne voulaient pas le mettre dans un parc. Quand la journaliste a reçu cet appel, le dauphin avait 7 ans et vivait depuis son échouage, seul, dans une piscine d’humains. Cela a été comme un déclic pour elle. Il était évident de faire quelque chose pour les animaux marins.
Naissance du projet
C’est ainsi que l’association Cetasea voit le jour, dont l’objectif est le respect de l’environnement et la défense des mammifères marins. Entourée d’amis soigneurs, de scientifiques internationaux, de spécialistes de la conservation et d’artistes dont le comédien Jean-Marc Barr, parrain de l’association, Frédérique Gilbert développe un projet de plus en plus précis. Son équipe a pu s’investir dans l’éducation marine parce qu’il est essentiel que l’espace naturel des mammifères marins soit préservé. Ils ont également pu élargir l’accueil pour des animaux tels que les phoques, très méconnus dans certaines régions et pourtant très présents.
Frédérique Gilbert, fondatrice et présidente de l’association Cetasea.
L’association s’est développée dans le département des Landes, dans le Sud-Ouest du pays. La journaliste a alors eu la chance d’y avoir rencontrer un maire engagé dans la protection de l’environnement. Ce dernier a donné la possibilité de réaliser le centre de protection dans sa commune, à Tosse, et Frédérique Gilbert projette déjà d’en ouvrir plusieurs pour avoir la possibilité d’accueillir le plus de mammifères marins possible.
Logo de l’association Cetasea.
Frédérique Gilbert n’a pas eu peur des détracteurs. Pour elle, il aurait été dommage de priver les dauphins d’un projet pour leur protection en comparant ce qui se faisait pour les animaux terrestres et les autres espèces.
Il y a notamment des parcs qui ferment et des dauphins n’ont alors aucun lieu où aller. La majorité sont nés en milieu captif et ne connaissent pas le milieu sauvage. Pour la fondatrice de l’association, il était essentiel de les accueillir dans un lieu non surpeuplé et naturel.
Un festival pour sensibiliser
L’association ne s’arrête pas là et crée le festival Cetasea. Une opportunité qui a pour but de sensibiliser le public par l’art. Cetasea organise alors des concerts, et a même un ambassadeur, Fabrice Guérin, un photographe de renom. D’autres activités sont présentes comme la peinture, la musique ou encore le cinéma.
Image présentant le festival Cetasea.
S’occuper des mammifères marins en construisant le premier centre de protection de la vie marine. Voilà ce qui était donc l’un des principaux objectifs de l’association Cetasea. Elle joue aujourd’hui un rôle important dans la protection et l’avenir des océans en sensibilisant davantage le public et en fournissant régulièrement une contribution directe à la protection de la nature et au bien-être des animaux marins. Un véritable succès.
Livret du Centre Départemental de Planification et d’Éducation familial de la Haute-Garonne
Crédit : Morgane Méné
Sophie* est sage-femme. Elle intervient au planning familial de Toulouse depuis quelques années. Aujourd’hui, elle nous parle du rôle de cette structure et de son évolution.
Quel est le rôle du Planning Familial ?
Le Planning Familial est une association loi 1901 féministe, d’éducation populaire. Nous sommes une structure d’accueil qui répond à toutes les questions en rapport avec les relations affectives et sexuelles. Vous pouvez également vous adresser à nous pour discuter, tout simplement. Nous sommes là pour vous écouter.
À qui s’adresse le Planning Familial ?
C’est une structure ouverte à tous, mineurs comme majeurs, accompagnés ou non. Les mineurs n’ont pas besoin d’autorisation parentale, même pour prendre une contraception ou pour avoir recours à une IVG. Notre but est d’aider tout le monde sans exception, même si c’est vrai que nous rencontrons surtout des jeunes qui sont un peu perdus et ne savent pas forcément à qui s’adresser.
Qui est présent au Planning Familial ?
Vous pouvez rencontrer plein de personnes différentes au Planning Familial 31, des psychologues, des gynécologues, des sexologues… Je suis moi-même sage-femme, spécialisée en sexologie et dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
En fait, il y a toute sorte d’intervenants pour pouvoir répondre à toutes les problématiques, et quel que soit votre cas il y aura toujours quelqu’un de disponible pour vous écouter, peu importe notre formation initiale.
Il faut également rappeler que nous ne sommes pas une structure médicalisé, donc les médecins, les infirmières, les sages-femmes, n’exercent pas en tant que tels, mais nous sommes là pour vous accueillir, vous écouter et vous orienter.
Le Planning Familial est-il gratuit ? Est-ce anonyme ?
Oui, notre accueil est entièrement gratuit et confidentiel. Je pense que cela contribue à instaurer une relation de confiance pour que les personnes n’hésitent pas à se tourner vers nous.
Est-ce que vous recevez beaucoup de monde ?
En effet, nous sommes souvent débordés, mais on essaye de répondre à tout le monde et on ne refuse jamais de voir quelqu’un, on trouve toujours du temps à lui consacrer. Je pense que c’est aussi notre rôle, c’est pourquoi on met en place de nombreuses permanences téléphoniques, on reçoit les personnes même sans rendez-vous, et surtout on garde un lien avec ceux qui le souhaitent pour qu’ils se sentent soutenus et accompagnés jusqu’au bout.
Y a-t-il plus de filles que de garçons ?
Pas spécialement ! C’est vrai que nous rencontrons beaucoup de jeunes filles, notamment pour les questions de contraception et de grossesse, mais les garçons sont aussi présents.
De manière générale, pensez-vous que les jeunes sont bien informés sur la sexualité ?
Je pense qu’il y a beaucoup d’informations à leur disposition mais qu’ils ne savent pas forcément où les trouver, vers qui se tourner, ou tout simplement ils n’osent pas ! C’est pour ça qu’il faut continuer à encourager la libération de la parole pour que toutes les questions autour du sexe et du désir ne soit plus tabous.
Si vous aviez un conseil à donner aux jeunes, lequel serait-ce ?
N’hésitez pas à parler de tout ce qui vous préoccupe à vos proches ou à des structures spécialisées comme la nôtre, vous ne serez jamais jugé. Le sexe concerne tout le monde et il n’y a aucun honte à en parler. Et surtout, il ne faut pas oublier que la sexualité, en sécurité et dans le respect, c’est avant tout un moment de plaisir donc il ne faut pas le redouter.
Au cours de ses dernières années, 80 % des orangs-outans de Sumatra ont disparu à cause de la déforestation. L’Indonésie est particulièrement touchée par cette disparition précoce des grands singes, dûe à la déforestation des jungles pour la production d’huile de palme, mais aussi par le braconnage.La plupart des grands singes sont au bord de l’extinction. Comment pouvons nous expliquer cette disparition de ces grands primates ?
Quatre espèces des grands singes sont maintenant en voie d’extinction, d’après l’l’UICN (Union International pour la conversation de la nature.)
Pour rappel, les grands singes sont une catégorie de famille des primates qui regroupent les bonobos, les gorilles, les orangs-outans, les chimpanzés et l’homme. Les grands singes sont présents en Asie et en Afrique. Voici une carte interactive montrant les espèces en danger dans le monde.
De plus, les grands singes sont connus par leur plus grande espérance de vie contrairement aux autres primates, mais aussi par leur intelligence hors du commun comme nous, les Hommes. Les grands singes ont un taux de reproduction plus faible que les autres espèces, il est nécessaire de les protéger aux menaces extérieures. Les orangs-outans ont seulement un petit tous les cinq ans, et atteignent leur majorité sexuelle à l’âge de dix ans environ. Comme nous l’avons expliqué dans le podcast, les primates adorent l’auto-admiration, ce qui montre que leur cerveau est beaucoup plus développé que certaines espèces. Les primates sont capturés, torturés, et vendus à prix d’or au marché noir aussi. Mais alors pourquoi leur habitat naturel est alors dévasté ?
L’huile de palme : l’or liquide tueur
De nos jours, avec l’industrialisation et la mondialisation, les forêts tendent à disparaître. La production d’huile de palmes se multiplie dans le monde. L’huile de palme est présent dans 80 % des produits alimentaires dans le monde. Peu coûteux et plus accessible pour les entreprises, l’huile de palme représente un réel danger pour les forêts. L’Indonésie est le premier pays producteur d’huile de palme, avec plus de 10 milliards d’euros d’investissement étrangers, avec principalement l’Europe, le Japon et l’Australie comme clients.
Depuis plus de trente ans, l’huile de palme s’intensifie entraînant de grandes conséquences. De nos jours, de nombreux pays sont en dangers à cause de la déforestation pour implanter « l’or liquide ». L’Indonésie et la Malaisie sont les principaux exportateurs d’huile de palmes, avec 85 % de la production mondiale d’huile de palmes , avec plus de 15 millions de tonnes d’huile par an, notamment à Sumatra et Bornéo.
Crédit : bones64 / 1797 photos
Cette production entraîne une déforestation massive des forêts, où abritent de nombreuses espèces. L’Amazonie, l’Indonésie ou encore l’Afrique sont très touchés par cette déforestation massive et précoce des habitats de nombreuses espèces, dont des grands singes. De nombreuses espèces, dont les primates, se trouvent que dans ces zones menacées. Si elles disparaissent, ce serait une catastrophe majeure pour l’écosystème.
D’ici 2022, l’Indonésie aura perdu prêt de 98 % de sa forêts, et dont des orangs-outans de Sumatra, ou encore de Bornéo disparaîtront à jamais. Les forêts, la maison des grands singes meurent sous nos yeux dont nous avons l’entière responsabilité. Emmanuelle Grundmann, primatologue, nous met en garde sur ces risques majeures pour ces primates mais aussi pour nous, humains. Détruire un écosystème n’est pas sans conséquences. La forêt est essentielle pour les grands singes et pour le bien de la société. La production d’huile de palme intensifie l’émission de gaz à effet de serre, qui est responsable du réchauffement climatique, et donc des incendies dûs à la chaleur. La production d’huile de palme a un impact important sur la biodiversité, et représente la moitié de la disparition de ses grands singes, notamment à Sumatra et Bornéo.
Il existe divers faits qui entraînent la disparition de ces grands primates. Les incendies, ou encore le chasse illégale amènent à leur perte.
Le braconnage : un profit illégal
Les orangs-outans ne sont pas les seuls singes à être en danger. Les chimpanzés, autre grand singe, sont en danger de mort. Dans les pays pauvres, où la tension règne, le braconnage fait partie de leur économie. La chasse aux singes alimente les trafics commerciaux aux grandes villes en viandes de brousse. Les grands singes sont par la suite vendus illégalement, ce qui rapporte de l’argent à ses braconniers.
Crédit : adi666 / 2 photos
Les orangs-outans de Bornéo sont touchés par ce braconnage de masse. Les femelles sont les plus chassées. Les braconniers récupèrent leurs bébés et sont ensuite élevés comme des animaux de compagnie. Grâce à des législations de plus en plus dures dans ces îles, les autorités arrivent peu à peu à réduire ce commerce illégal. Selon certains scientifiques, près de 45 000 orangs-outans de Bornéo ou de Sumatra disparaîtront en 35 ans. Les chimpanzés subissent le même sort que les orangs-outans. Les chimpanzés se trouvent principalement en Afrique équatoriale. Ce singe très intelligent, ressemble à 98 % à l’Homme. Malheureusement, il ne reste que 500 000 individus, alors qu’au XX° siècle, deux millions de chimpanzés étaient recensés. Depuis toujours, les chimpanzés sont chassés pour leur viande, qui est une des ressources de protéines dans ces pays d’Afrique. Ils sont vendus au prix d’or, et leurs petits sont vendus sur les marchés comme des animaux de compagnie. Le braconnage est devenu une activité commerciale à plein temps.
Les primates sont en dangers. Nous pouvons éviter ce désastre écologique grâce à des petites actions, des donations à des associations. Les grands singes ont besoin d’être protégés. Nous comptons sur vous !
Pour plus d’informations, écoutez notre podcast « Les primates » !
Nous savons tous qu’aujourd’hui, de nombreuses espèces de primates sont en voie de disparition ou maltraitées, et ce, parfois à cause de nos actions néfastes pour eux. Qui vient donc en aide à ces mammifères quotidiennement ?
LES ACTEURS PRINCIPAUX DE LA PROTECTION DES PRIMATES
Si les plusieurs centaines d’espèces de primates en voie de disparition sont aujourd’hui encore présentes sur Terre, c’est parce que nous devons un salut respectueux aux différentes associations qui les protègent chaque jour.
Aujourd’hui, on compte environ dix grandes associations dévouées à la sauvegarde de certaines espèces de primates en Afrique, en voici quelques unes en exemple :
PASA (Pan African Sanctuary Alliance) qui a pour but de mettre en commun les données et connaissances liées aux grands singes africains (Site web de l’association: https://pasa.org/wildlife-centers/)
Help Congo qui est une association qui a pour but de réhabiliter et réinsérer dans leur habitat de jeunes chimpanzés confisqués aux braconniers, et de sensibiliser et former les communautés locales à la conservation (Site web de l’association: https://www.help-primates.org/index.html)
Projet Protection des Gorilles au Congo a pour but de protéger les espèces menacées et en particulier les gorilles au Congo-Brazzaville (Site web de l’association:http://www.ppgcongo.org/topic1/index.html)
In Defense of Animals Africa qui a pour mission la sauvegarde des chimpanzés (Site web de l’association: http://www.faunesauvage.fr/)
En plus de ces associations présentent en Afrique, on en compte environ cinq importantes en Asie et quatre en Europe.
Certaines associations décident de prendre la forme de sanctuaires dans le but de garder les espèces les plus menacées en sécurité et permettant ainsi aux bénévoles de les soigner et de prendre soin d’eux plus facilement au quotidien.
QUELLES SONT LES ACTIONS MENÉES PAR LES BENEVOLES
Les bénévoles présents dans les diverses associations nommées plus haut, ont tous des missions primordiales pour la survie des primates. Si certaines associations sont concentrées sur une ou deux espèces en particulier, d’autres ont pour mission de sauver diverses espèces de mammifères.
L’association HELP Congo concentre ses missions principalement sur les primates en liberté avec l’accueil de chimpanzés orphelins, la réintroduction de chimpanzés dans leur milieu naturel mais aussi avec l’antibraconnage.
L’association porte aussi des missions sur l’environnement de ces mammifères en créant des plantations pilotes et en étudiant les écosystèmes des habitats des primates ; mais aussi sur l’éducation et l’information notamment en intervenant dans des écoles, en animant des collectes de déchets tout en informant sur le tri de ces derniers,… HELP Congo travaille également l’éco-solidarité en accueillant des enfants ou personnes sensibilisées à la protection des primates et de l’environnement dans le parc national de Conkouati Douli.
Tandis que certaines associations sont plus centrées sur la sauvegarde des espèces de primates au travers des sanctuaires, d’autres réalisent des missions plus larges telle que l’association PASA (abordée plus haut dans l’article).
Ses missions consistent en la lutte contre le commerce illégal des primates (3 000 chimpanzés, gorilles, singes et bonobos disparaissent de la nature chaque année pour alimenter une industrie de trafic illicite de plusieurs milliards de dollars) qui sont volés violemment de leur habitat naturel après que leurs mères ont été tuées. Les bébés singes et les singes sont systématiquement vendus et expédiés à travers les pays et les continents vers des zoos non accrédités, des collections privées d’animaux,…
PASA lutte également contre la chasse illégale d’espèces menacées d’extinction qui est considérée comme étant le danger le plus important pour les primates d’Afrique ; mais les bénévoles se battent également contre la destruction de leur habitat naturel.
Plus largement, PASA s’occupe également du sauvetage et des soins de différentes espèces de primates, ainsi que de financements d’urgences dans des centres de protection de la faune. L’association éduque également les dirigeants en offrant une formation et des matériels avancés aux vétérinaires et au personnel chargé des soins aux animaux pour leur permettre d’exceller.
Enfin, PASA mène différentes actions dans l’éducation des prochains (enfants, adultes) mais aussi dans le domaine de la recherche.
L’association possède de nombreux partenaires sur le continent africain afin d’aider au mieux les primates en difficulté. Vous pouvez en prendre connaissance grâce à cette carte interactive ci-dessous :
En somme, les associations ne s’occupent pas uniquement de soigner les primates, elles mènent de nombreuses actions de front en luttant contre la chasse interdite, contre la destruction de leur habitat naturel, contre le commerce illégal,…
AIDEZ VOUS AUSSI LES ASSOCIATIONS, A VOTRE ECHELLE
Oui, vous aussi vous pouvez aider à la sauvegarde des primates : soit en faisant des dons aux associations, soit en y adhérant ou en faisant du bénévolat.
Vous pouvez également proposer un mécénat, certaines associations vous proposent aussi d’acheter un arbre (oui, oui, un arbre peut faire la différence!) comme par exemple l’association Gorilla Rescue Center.
Sinon, vous pouvez aussi vous parrainer avec un primate : vous choisissez l’animal que vous souhaitez parrainer et les dons que vous fournirez permettront à l’association de nourrir, soigner et subvenir aux besoins de ce petit (ou grand) être vivant.
Les associations comptent sur vous !
Pour plus d’informations sur ce sujet, écoutez notre podcast « Les Primates ».
Source : France bleu Moment de partage entre deux générations
De nos jours les différences et l’écart entre les générations se font de plus en plus grands. Pourtant en faisait un petit effort, nous pouvons renforcer ce lien, entre les plus jeunes et les plus âgés. Nous avons tous besoin du lien intergénérationnel.
Qu’est-ce que le lien intergénérationnel ?
C’est lorsque votre grand-père vous raconte comment la vie était « avant », ou encore lorsque vous expliquez à votre grand-mère comment faire des recherches Google. Plus simplement quand il y a un contact, une entente ou une transmission des savoirs entre deux personnes de générations différentes, on parle de lien intergénérationnel.
Pourquoi nous vous parlons de cela aujourd’hui ? Le lien intergénérationnel n’est plus tant que cela mis en avant dans notre société. Pourtant il a de nombreux bénéfices. Nous pouvons dire, plus simplement, que tout le monde à quelque chose à y gagner.
A quoi contribue le lien intergénérationnel ?
Le plus évident est la lutte contre l’isolement des personnes âgées. En effet, se sont les premiers auquel on pense lorsque l’on parle de lien intergénérationnel, pourtant ce dernier a aussi des effets positifs sur les générations plus jeunes. L’échange entre des adolescents ou jeunes adultes et des seniors permet une plus grande ouverture d’esprit et une meilleure appréhension des autres et du monde. En bref, nous avons tout à apprendre des générations qui nous entourent, et cela ne fonctionne pas que dans un seul sens ; les jeunes générations ont, elles aussi, beaucoup à transmettre aux plus âgés.
Comment renforce-t-on le lien intergénérationnel ?
Pour beaucoup d’entre-nous cela peut sembler un peu fastidieux, et pourtant ça n’est pas si compliqué. Premièrement au sein même de la famille, de nombreuses attitudes peuvent être adoptées. Nous pouvons proposer une séance de jeux de société, une ballade, profiter du repas pour en faire un vrai moment d’échange et de discussion, ou encore rendre visite à ses grands-parents plus souvent. Les possibilités sont nombreuses, à nous de développer notre créativité et de faire l’effort d’aller vers l’autre.
Lorsque l’on est loin de ses proches, la technologie peut aussi grandement aider à créer du lien. Aujourd’hui, il est si facile d’appeler quelqu’un en facetime pour raconter sa journée, et si on le faisait plus souvent ?
Au-delà de la famille, nous pouvons créer du lien avec les personnes que l’on ne connait pas. Même si cela nous demande un peu plus d’effort que lorsqu’il s’agit de nos proches, il est toujours bénéfique d’aller aider une personne dans la rue, de laisser sa place dans le bus, ou encore de s’inscrire dans une association destinée à ce sujet en particulier.
En parlant d’association, il en existe de nombreuses, comme la Ka’fête ô mômes, Rigolo comme la vie mais aussi Doudous by Mamies . Le concept de Doudous by Mamies est plutôt original et créatif : des personnes âgées qui logent dans des maisons de retraite ou des EHPAD, rencontrent des enfants et fabriquent, cousent le doudou que ces derniers ont dessiné. Original non ?
Créer le lien intergénérationnel est compliqué de nos jours
La différence entre les générations et les occupations quotidiennes le rendre moins évident. Nous avons bien souvent l’impression que le décalage entre les générations est trop prononcé et que nous ne nous comprenons pas parce que, vous savez, « ce n’est pas la même génération ». Aujourd’hui on favorise les liens avec des individus de notre âge, de notre génération, car nous nous comprenons mieux. Pourtant lorsque nous creusons un peu plus, que nous allons voir un peu plus loin, que nous nous ouvrons à l’autre, nous nous rendons vite compte que l’échange peut être empreint de richesse.
Les relations intergénérationnelles permettent de dépasser certains préjugés et de réinventer le lien social. Comme l’a dit Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir comme des idiots. »
Source : Edeka. Extrait d’une publicité télévisuelle datant de 2015. Apparaît un vieil homme seul le soir de Noël.
Selon une étude réalisée en 2017 par l’association Petits Frères des Pauvres et le CSA, 300 000 personnes âgées sont en situation de “mort sociale” en France. Ces personnes sont alors très rarement en contact avec leur famille, voisins ou même associations. Nous avons réalisée une enquête en nous intéressant à la situation que subissent beaucoup de personnes âgées en France, et sur leur sentiment face à la solitude, ressenti que nous sous estimons souvent.
Le sentiment de solitude face à l’isolement
Il est 7h du matin, un lundi, dans cet EHPA du nord de la France. L’auxiliaire de vie en poste ce jour passe d’appartement en appartement pour réveiller les résidents et voir si tout se passe bien. A partir de ce moment commence la journée, identique à celle d’hier, et sûrement à celle de demain. Après le lever vient le petit déjeuner, le même tous les matins pour les habitants de la résidence. Par manque de moyens dans le domaine de la santé, l’auxiliaire de vie travaillant de 6h à 14H est seule pour s’occuper des besoins des résidents, du ménages, du repas, tout ça en prenant en charge les soucis du quotidien. Malgré le timing “pressé” qui règne lors du repas, les résidents gardent le sourire et leur bonne humeur, car ils savent que dans tous les cas, à chaque heure de la journée ou de la nuit, quelqu’un peut venir les aider s’ils en ont besoin.
En ce lundi, je me suis assise à une table à l’heure du goûter. Jacques, à ma droite, me demande ce que je viens faire ici. Comme je n’ai pas forcément envie de lui dire que le sujet de mon article est “l’isolement des personnes âgées”, j’explique que je viens faire un reportage sur les habitudes de vie en résidence autonomie. Au détour de la conversation, nous arrivons au sujet des visites reçues par les résidents. Jacques lui, reçoit la visites assez régulière de sa fille, qui habite dans le village voisin. Michelle, intéressée par notre discussion, me confie qu’elle n’a pas vu ses enfants depuis presque 1 an. La discussion ayant pris de l’ampleur dans le réfectoire, je m’aperçois que bon nombre de résidents n’ont pas de contacts réguliers avec les membres de leur famille.
Une fois le goûter terminé, je reste à la table quelques instants pour mettre mes notes en ordre. Je sens une présence derrière moi. C’est Michelle qui n’est pas rentrée dans son appartement, elle s’assoie à côté de moi et nous commençons à parler de tout et de rien. La discussion commence par la pluie et le beau temps, mais elle dévie peu à peu vers ce dont nous parlions quelques instants plus tôt. Michelle me confie : “Je crois que mes enfants ne se rendent pas compte de ma situation. Pour eux j’ai des conditions de vie idéales : une aide nuit et jour en appuyant sur un bouton (elle montre le médaillon qu’elle a autour du cou), des personnes de mon âge pour discuter. Ils ne réalisent pas que les sujets de conversation ici sont tous les mêmes, que le quotidien est robotisé, et que la présence du personnel ne peut pas remplacer l’amour d’une famille. Mes enfants me manquent mais je ne veux pas leur dire, car je sais que venir me voir plus souvent serait un poids pour eux, ils habitent loin tu sais, ils travaillent beaucoup ”
Cette conversation m’a bouleversée.
“Mais bon je ne suis pas à plaindre, au moins je ne suis pas seule dans ce cas.”
En effet, Michelle fait partie des “privilégiés”, qui ont les moyens d’avoir une place dans ce genre de résidence, avec une présence de chaque instant. Les auxiliaires, les intervenants en charge des activités quotidiennes, la directrice de la résidence, sont aux petits soins pour eux. Ils sont aussi présents pour dédramatiser certaines situations, car les personnes âgées peuvent, à raison parfois, faire une montagne de petits maux.
Ce n’est pas le cas pour tout le monde. Quelques jours après mon passage à la résidence, je suis allée frapper à la porte d’une dame. Elle s’appelle Jeanne et c’est une amie de longue date de Michelle. Jeanne vit seule chez elle malgré ses 83 ans. Quand je frappe à la porte, des aboiement me répondent. Michelle m’avait prévenu que Jeanne possède un chien. Au bout de plusieurs coups sur la porte, la vieille dame vient m’ouvrir. Elle semble ravie de voir quelqu’un, car elle arbore un grand sourire dans l’entrebâillement de la porte, et elle n’hésite pas un instant à me faire entrer après avoir entendu la raison de ma visite.
“Un reportage sur les personnes âgées ? Entrez dont !”
Une fois à l’intérieur, je suis saisie par l’odeur d’urine. A un certain âge, les personnes âgées ne se rendent plus vraiment compte si elles ont envie d’aller aux toilettes ou non, on appelle ça l’incontinence. Je m’installe à table, la vieille dame s’avance en traînant des pieds vers son réfrigérateur. J’aperçois l’intérieur ; il est presque vide. Elle apporte sur la table une bouteille de lait pour verser dans le café. Nous discutons, et encore une fois je fais en sorte que la conversation se tourne vers les visites qu’elle reçoit. Elle me parle d’une aide à domicile qui vient lui faire sa toilette et son ménage deux fois par semaine. Quand je lui demande de me parler de cette personne, elle ne sait me répondre.
“Elles changent tout le temps, à chaque fois elles me reposent les mêmes questions, sans vraiment faire attention à ce que je réponds”
Jeanne ne considère pas la présence de ses aides à domicile agréable, alors que c’est pourtant la seule visite qu’elle reçoit.
Solitude renforcée par l’été ou encore le COVID 19
Comme Jeanne, plus de 75 millions de personnes sont en situation d’isolement en France.
En cette période de COVID 19, la solitude des personnes âgées se trouve amplifiée. Sur les réseaux sociaux, il est possible de retrouver la vidéo d’une dame âgée, dans la rue en période de confinement. Le jeune homme qui filme demande à la dame la raison de sa sortie, malgré l’interdiction. La vieille dame, hagarde, lui répond qu’elle n’est pas au courant de telles mesures. Cette dame ne sait donc pas qu’il y a une pandémie de COVID 19 actuellement, avec des mesures d’isolement ordonnées par le Gouvernement. Il est possible que cette dame soit malicieuse et fasse comme si elle n’était pas au courant pour que le jeune homme la laisse tranquille, mais une autre possibilité, plus triste, est aussi envisageable. Cette dame n’a possiblement aucun contact avec de la famille ou même des voisins, et n’a pas non plus d’accès à Internet ou à la télévision.
Lutter contre l’isolement des personnes âgées
C’est surtout au moment des départs en vacances d’été que la solitude se fait le plus ressentir. Plusieurs semaines sans famille pour venir rendre visite est une vraie douleur pour ces personnes souvent en mal d’autonomie.
Heureusement, c’est sans compter sur les associations qui oeuvrent pour maintenir le bonheur de nos aînées au beau fixe. Citons par exemple Au bout du fil , une association spécialisée dans l’accompagnement téléphonique. Les personnes âgées peuvent appeler au numéro de l’association et un bénévole va leur répondre, pour passer un moment ensemble, discuter, égayer une journée. Reconnu d’utilité publique en 1967 dans la prévention du suicide, SOS Amitié propose le même type de service téléphonique. Leur slogan :
“Un mal, des mots”.
Cette courte phrase ne saurait être plus juste. A tout âge l’être humain à besoin de communiquer, d’être entendu, et cela ne se perd pas avec l’âge. Parler est le meilleur moyen de se sentir mieux quand le tourment s’empare de vous, et ça, beaucoup d’association l’ont compris.
Des systèmes de visites sont aussi mis en place par les collectivités ou par des associations. En effet, les appels téléphoniques sont très aidant dans certains cas, mais ne remplace par la présence physique. Dans les Yvelines, un système est mis en place depuis la canicule de 2003. Des étudiants se portent bénévoles pour aller passer 1H30 avec des personnes âgées. Cette initiative n’est heureusement pas unique en France. Nous pouvons aussi citer l’association Petits Frères des Pauvres, qui rend visite à des personnes âgées, le plus souvent démunies.
Plusieurs études ont montré que certaines parties des océans se transforment en déchetteries géantes.
Le 7ème continent, un gigantesque tourbillon de déchets en plastique représentant un tiers de l’Europe et 6 fois la France flotte dans le nord de l’océan Pacifique. Nous sommes tous responsables de cette pollution et nous pouvons tous agir avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, plusieurs organismes mettent en place régulièrement en France des opérations de collecte de déchets sur les plages, notamment l’association Surfrider.
Toute l’année, que ce soit en hiver ou en été, des millions de personnes sont sur les plages. Jusqu’à aujourd’hui, on posait sa serviette de plage sans problème. Maintenant, au meilleur des cas, les déchets se retrouvent sous nos pieds. Au pire des cas, ils sont ingurgités par les animaux marins, causant leur mort. Ainsi, si tout le monde y met du sien en collectant des déchets, la pollution et les conséquences seront bien moindre.
S’inscrire à une collecte de déchets
L’organisme Surfrider organise régulièrement en France des opérations de collecte de déchets sur les bords de mer, ce sont les Initiatives Océanes. 636 collectes ont déjà été effectué depuis le début de l’année 2020. Vous souhaitez participer à une de ces collectes, cliquez sur : Initiatives océanes : collecte de déchets. On tape le nom d’une ville, on obtient ensuite les dates ainsi que les heures des prochaines collecte prévues et on s’inscrit en cliquant sur “participer”. Si vous souhaitez organiser une opération de nettoyage, Surfrider vous aide. L’organisme vous envoie le kit de l’organisateur contenant des outils mener à bien votre Initiative Océane ( (kit avec banderoles, gants, sacs, lettre type à envoyer à la mairie pour obtenir une autorisation d’occupation de territoire…).
Infogram : infographie de Elodie Rosa : Association Surf Rider
Les initiatives citoyennes augmentent
La cinquième édition de « Plage et mer propres » aura lieu le samedi 18 avril prochain sur 23 sites du littoral français. Cette démarche organisée par les Coopératives et les Comptoirs de la mer consiste à collecter les déchets sur les plages. Enfin, noter que le 21 septembre 2020 aura lieu le World Clean Up Day en France, programme mondial annuel visant à organiser des opérations de nettoyage partout dans le monde. Cette journée a pour but de lutter contre le problème mondial des déchets solides mais aussi des débris marins. Vous voulez en savoir plus sur cette journée : lisez Opération nettoyage déchets : 21 septembre 2020
Vous aimez les podcasts ? alors venez écouter « Les poissons sont à la-fish »
La disparition des récifs de coraux, menace les écosystèmes marins. Découvrez comment nous en sommes arrivé la.
INFOGRAM – Infographie de Clara Anghinelli sur le blanchissement du corail
1/ Qu’est ce que le blanchissement du corail?
Le corail, c’est l’association entre un animal, le polype, et d’algues unicellulaires. Celles-ci leur fournissent des nutriments dont le polype se nourrit. Ce qui leur donnent leurs belles couleur. C’est en cas de stress, produit par le tourisme de masse ou bien le réchauffement climatique, que le corail expulse ses algues. C’est la disparition des zooxanthelles qui prive les polypes de pigments. On ne voit alors plus que son squelette, qui devient absolument blanc.
2/ Cet événement est-il inédit?
Des dizaines de milliers d’années d’évolution naturelle ont étaient traversés par les récifs coralliens. Cependant, ils ont dû faire face à de nombreux épisodes mondiaux de blanchiment coralliens. C’est durant l’hiver de 1982 que le phénomène El Niño a réchauffé les eaux et a fait de gros dégâts. La succession d’El Niño dans les années 1997-1998 a causé la mort de 16% des récifs dans le monde. Entre 60 et 95% des récifs ont été touchés, dans la Grande Barrière de corail en Australie. Aujourd’hui près de 20% ont disparu depuis 1945 du fait de ces bouleversements. Cet épisode est d’une grande intensité et d’une grande ampleur. Il est temps de s’inquiéter..
3/ Quelles sont les causes et les menaces du blanchissement du corail?
Au total dans le monde, 20% des récifs ont déjà été détruits ces dernières années. On estime que 50% supplémentaires seront en danger d’ici quarante ans. Une des causes majeures du blanchissement des coraux, c’est l’action humaine. Entre l’augmentation de la pollution et des déchets en mer, l’utilisation de crèmes solaires, la pêche intensive et la surfréquentation touristique, l’homme participe à la dégradation du corail. Le réchauffement climatique quant à lui, entraîne le stress et l’expulsion des zooxanthelles. Ajoutez à cela les espèces exotiques envahissantes, comme l’étoile de mer acanthaster, animal corallivores qui étouffe les coraux. Dans certains cas, ces animaux peuvent blanchir ainsi un récif entier.
4/ Un corail blanchi est-il condamné?
Non. Quand le corail subit un blanchiment, cela ne veut pas dire qu’il meurt. Si les conditions liées au milieu ambiant redeviennent normales et ne dures pas très longtemps, le récif s’en remet. Mais si les algues ne reviennent pas à temps pour nourrir le corail, celui-ci meurt de faim ou de maladie.
5/ Comment sauver les coraux?
Les scientifiques estiment que d’ici 2050, les récifs coralliens auront totalement disparu. D’autres soulignent le fait que tout dépendra de l’action humaine. Il est alors question de mieux réglementer et de mieux gérer les activités humaines qui ont des impacts sur les coraux. L’objectif à long terme est de pouvoir restaurer les récifs coralliens, en continuant à créer des aires marines protégées, limitant les stress locaux.
Ici vous retrouverez une association de solidarité internationale à but non lucratif, qui agit pour la conservation des écosystèmes coralliens et pour les communautés qui en dépendent. Coral Guardian
Voici le premier numéro de notre émission Seamer, l’émission vénère ! Aujourd’hui, nous allons parler coraux. En effet, cette espèce en voie d’extinction mérite toute notre attention. Quizz, ABC Story, humour, bienvenue chez Seamer ! On vous souhaite une bonne écoute et on attends vos retours 😉 A bientôt !
Partout dans le monde ce sont l’ensemble des coraux qui sont en danger à cause du réchauffement des océans, des déchets plastiques et de la pêche intensive. Aujourd’hui, on peut enfin agir grâce à des initiatives citoyennes par le biais d’associations.
Les coraux se réunissent pour constituer des récifs coralliens et sauvegardent ainsi un quart de la vie de notre planète bleue. Or, ces êtres vivants merveilleux pourraient décidément subsister en voie d’extinction si nous intervenons pas pour faire impérativement face aux nombreux dangers qui les menacent. A ce titre, on compte la pollution des océans, la surpêche, le changement climatique. Le perturbation de la pyramide alimentaire engendrée par la pêche intensive locale a bouleversé la biodiversité des coraux. Cette dernière présente alors de lourdes conséquences tant aux niveaux de l’environnement, que de l’économie et du social.
Au delà d’une question de développement durable, l’avenir préoccupant des coraux a provoqué un certain éveil concernant le besoin d’intervenir pour les préserver. Les experts, les autorités locales et les organisations non gouvernementales ont tout intérêt à se rassembler pour conserver cette richesse. La sauvegarde concrète des écosystèmes coralliens nous engage notamment à prendre nos dispositions afin de réduire notre empreinte écologique. L’optimisation de la qualité de vie des locaux n’est pas non plus à négliger afin qu’ils aient la possibilité d’agir durablement pour la protection des fonds marins dont ils adviennent.
Les récifs coralliens sont indispensables à la stabilité des océans, mais leur devenir est actuellement mis en péril.
Les solutions
INFOGRAM – Infographie de Mathilde Recarte sur Coral Guardian
L’association Coral Guardian participe à la sauvegarde et au développement de la diversité biologique perdue du monde sous-marin : poumon de notre planète. Cette initiative citoyenne assure, en effet, la plantation de coraux sur des espaces détériorés, grâce à des projets de rénovation uniques. Ces barrières artificielles sont localisées de façon stratégique afin que “les ingénieurs des océans” regagnent leur abri.
C’est pourquoi, ils proposent aussi, comme d’autres associations, l’adoption d’un ou plusieurs coraux jusqu’à celle d’un récif entier. Les équipes bénévoles locales s’occupent de leur plantation sur place. Une idée cadeau originale pour offrir à un de vos proches ou pour vous-même. Vous obtenez ensuite la preuve certifiée de cette adoption avec un prénom que vous pouvez choisir de donner à votre corail, une photo de lui, ainsi que sa position GPS. Enfin son suivi sanitaire sera garanti avec la possibilité de subvenir par le biais don mensuel pour donner lieu à de nouvelles procédures de réhabilitation avec Coral Guardian et soutenir la recherche.