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Vacances et enfance défavorisée

Les premières vacances sans sa famille : une joie mesurée ?

On se rappelle tous de nos premières vacances, nos premiers moments de repos après une longue et rigoureuse année de travaille.Ces moments restent fondamentaux et inoubliables.Les vacances idéales se passent-elles avec les membres de la famille ? Faut-il pointer du doigt le système de camps de vacances sans parents ? Les première vacances ont-elles un réel enjeu sur l’esprit du jeune enfant ?

Une séparation annuelle

Après de laborieux jours à lutter, contre son réveil pour se préparer pour l’école ou le travail . Ces longues journées à mettre en place des dispositifs et plan d’action pour le bon déroulement des semaines .Tous ces moments intensifient les liens et deviennent presque des automatismes pour certains. C’est d’ailleurs dans ce sens là que nous devons réfléchir, pourquoi pour les enfants les plus jeunes ont du mal à partir en vacances sans leur parents?

Ces enfants se sentent comme repoussés , éliminés de l’équipe et nous irons jusqu’à dire, que, parfois il se sentent mise à l’écart. En effet ,c’est aux côtés de leur parents qu’ils ont bataillé toute l’année et cette séparation lors des vacances est l’une des douleurs la moins négligeable à souligner !

En majorité , les familles aimeraient tout autant que les enfants passés ces moments de joie, de repos , et de bonheur ensemble mais parfois des choix sont à faire et ceux là finissent par se sacrifier pour eviter une souffrance futur des jeunes enfants pouvant regretter des vacances trop “ennuyantes” pour cause des moyens réduits des familles ceux là prône le confinement et les laisse s’en aller ! Cette séparation pour la plupart devient fondamentale.

L’amour prime face à la raison

Il va de soi que pour certain il est iraisonnable de passer ces moments sans ses enfants. Ces moments inoubliables fortifiant l’état d’esprit du jeune enfant , ces mêmes moments où l’enfant change , grandit et mûrit font que les parents ont cette impression d’être quant à eux écartés de leur croissance. Ce sentiment de se faire voler son enfant, de ne plus l’avoir à l’oeil , de ne plus l’entendre et parfois même d’avoir zéro nouvelle de sa part. Tous ses arguments font de ses camps de vacances une institution qui peut fortement être pointé du doigt et même être détesté par les familles dans les cas où le jeune enfant pourrait être déçu du séjour ou viendrait à annoncer de mauvaises nouvelles concernant sa mésaventure.

L’amour, c’est une chose qui embrouille la cervelle et fait clocher la raison.
D’après, George Sand.

Cette citation évoque à merveille la bataille qui fait rage chez les parents entre la raison et l’amour ! Enfin, nous pouvons dire que malheureusement pour certains et heureusement pour d’autres l’amour l’emporte et pour la majorité des vacanciers ces moments restent inoubliables pour les jeunes enfants et le récit de tout leurs magnifiques périples redonne du bôme aux parents, donc ceux-là trouvent une forme de satisfaction au final !

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Un enfant sur trois n’ira pas en vacance: une fatalité ?

Beaucoup d’enfants sont privés de vacances faute à la situation financière des parents. Mais y a t il un réel impact sur leur vie ou ce n’est qu’un détail parmi les multiples difficultés au cours de leur vie ? Est-il si important de se préoccuper des vacances plutôt que de leur vie quotidienne ?

Enfants en vacance. Enfant qui s'amuse.   Groupe . Colonie

Des inégalités notables

Selon l’Observatoire des inégalités un enfant sur trois ne va pas en vacances, principalement pour des raisons financières. Effectivement, plus de la moitié des enfants des familles les plus modestes ne vont pas en vacances. Cela représente une part importante, notamment dans une société où les vacances sont ancrés dans la culture, glorifiés par les médias. 

Par ailleurs dans la population globale un quart des jeunes de 5 à 19 ans ne sont pas partis en vacances en 2011 selon l’OVLEJ (Observatoire des Vacances et des Loisirs des Enfants et des Jeunes). Ce qui représente 3 millions d’enfants, également pour des raisons financières.

Les familles modestes sont aussi les moins aidés pour les départs en vacances. Les familles les aisés ont également la chance d’avoir des réseaux familiaux et amicaux plus élargis et donc d’avoir des possibilités d’hébergements à moindre coût voire gratuits.

Quel est le ressenti des enfants qui ne vont pas en vacances ?

En plus de ces problématiques on peut aussi remarquer un phénomène aggravant : les familles les plus modestes n’ont pas forcément envie d’autoriser leurs enfants à partir en vacances. A part les questions financières, on peu expliquer cela par la crainte de laisser son enfant hors du cadre familial, qui représente un réel confort. Souvent, le départ d’un enfant est vécu comme une corvée supplémentaire dans un quotidien difficile pour les parents.

Les enfants souvent éduqués dans ce système ressentent pas forcément le besoin de découvrir de nouveaux horizons. Malheureusement, dès que la comparaison sociale entre en jeu, l’enfant se rend vite compte de la différence et de la norme des vacances dans la société française. Il se sent alors négligé et dévalorisé, créant, ainsi, un réel mal-être chez l’enfant.

Les vacances sont elles essentielles pour le bon développement d’un enfant ?

Même si l’enfant ne ressent pas forcément ce besoin, il reste indéniable que pour son développement les vacances représentent une grande partie de la construction personnelle d’un enfant. Elles permettent de sortir du cadre protecteur qu’est la maison et sa ville. Sortir de sa zone de confort, permet de faire de nouvelles expériences et en savoir plus sur le monde.

Cela a également un impact sur la réussite scolaire. Plusieurs études montrent que lorsque les grandes vacances se profilent, le niveau des bons élèvent augmente et ceux des plus faibles baisse. En effet, il semble que les bons élèves seraient les plus curieux durant les grandes vacances. Cependant, un enfant qui n’a pas l’occasion d’aller en vacances ne pourra pas s’enrichir de ces expériences.

Ce n’est pas seulement important que pour l’enfant, mais aussi pour la vie familiale. Effectivement pour 62% des Français ne pas partir en vacances a un effet important sur leur vie familiale, d’après IPSOS.

Nous pouvons donc conclure que les enfants issue de familles défavorisés, sont en réelle difficulté face aux vacances. Il est urgent de remédier à ce problème, pour permettre à l’enfant de grandir dans des conditions normales et équitables.

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Les vacances de Léo

Découvrez le podcast Vacances&Enfance défavorisée réalisé par les étudiants InfoNum !

Soyez plonger dans le journal intime de Léo 8ans parti en vacances pour la première fois au sein d’une famille d’accueil dans le Sud de la France grâce à l’association AFV.

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Ces anges gardiens qui offrent le bonheur aux familles

Crédit: FATCAMERA VIA GETTY IMAGES

Depuis plus de 50 ans de nombreuses associations militent pour permettre à des enfants ainsi qu’à  des familles de pouvoir partir en vacances. Les vacances sont essentielles au bien-être de chacun, mais elles restent pourtant inaccessible à un trop grand nombre de personnes. C’est pourquoi divers organismes solidaires se battent chaque jour en faveur de cette cause “les vacances pour tous !”.

Selon le CREDOC en 2016, près de 40% des Français n’ont pu  partir en vacances. Les inégalités économiques et sociales entre les différentes classes sociales se font ressentir à différents niveaux. Les individus constituant ces différentes classes sociales n’ont pas accès à la même éducation, la même culture, la même intégration et encore moins les mêmes vacances: en moyenne Un enfant sur trois n’a pas la chance de partir en vacances”. Ces statistiques déplorables sont malheureusement réelles, la situation financière de chacun ne devrait pas avoir d’incidence sur les vacances, car nous avons tous besoins de vacances, non seulement elles permettent de s’évader, se reposer, se ressourcer, se retrouver et profiter, tout simplement des bons moments qui resteront gravés à jamais. 

De nombreuses associations et organismes tels que L’accueil familial de Vacances, Vacances ouvertes, EvaSoleil, Vacances&Familles, l’UNAF et bien d’autres ont décidé de dire STOP aux inégalités et bonjour la solidarité en se donnant pour mission d’aider tous les enfants et toutes les familles ne pouvant s’offrir des vacances. Pour cela ces organismes fonctionnent principalement grâce à des donations issues des bénévoles, des différentes aides sociales mise en place par le gouvernement ainsi qu’à diverses actions menées par ces derniers. De plus en plus d’enfants et de familles partent en vacances, en 2015 grâce à l’AFV “157 900 personnes ont bénéficié d’un départ en vacances”

Ces petits “anges-gardiens” assurent une totale prise en charge de leurs vacances allant de l’hébergement, la nourriture et bien évidemment les loisirs car qui dit vacances dit réjouissance ! Et c’est une formule qui marche a en croire les dires de Sharon, 7 ans enfant accueillie au sein d’une famille d’accueil “Chez moi c’est un hôtel alors qu’ici c’est une maison; quand j’étais arrivée j’ai dit ça serait bien par ici”.

Voici notre podcast racontant l’histoire du petit Léo parti en vacances pour la première fois dans le Sud de la France