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Refuges pour animaux

Les refuges en France : de plus en plus sollicités ?

L’abandon ou la maltraitance animale est un problème qui ne date pas d’hier, comme en témoigne l’apparition en 1845 d’un organisme encore actif aujourd’hui et connu de tous,  j’ai nommé la Société Protectrice des Animaux (SPA).

Mission d’intérêt générale

Peu de temps après sa création, elle fut rapidement considérée comme une société d’intérêt général assurant une mission de service publique. Elle devient la figure de proue de la défense animale, sensibilisant pour la première fois le peuple à l’échelle nationale. En montrant la marche à suivre, on peut dire qu’elle servie d’exemple et modèle à suivre pour de futurs organismes tel que 30 millions d’amis un siècle plus tard. Mais depuis 1845, les animaux ont-ils obtenus d’avantage de justice ou sont-ils toujours victimes de la cruauté de l’Homme et de son manque de pitié ?

©France 3 – Refuge en période de coronavirus

Le palmarès de la honte

Au vu de la situation actuelle, ce serait volontairement fermer les yeux que de déclarer avoir vu une amélioration… Bien au contraire malheureusement. La France, championne européenne d’abandon animal domestique en comptabilisant plus de 100 000 abandons lors de l’année 2018, dont près de la moitié lors de la période estivale. La même statistique, traduite autrement, donne froid dans le dos, cela équivoque à près 12 abandons par heure. Cela représente une augmentation drastique de 20% sur les trois dernières années. Les soins quotidiens, les frais liés aux traitements vétérinaires, le problème de place et l’organisation des vacances d’été sont autant de problèmes qui conduisent certains propriétaires à abandonner leurs animaux de compagnie.

Pas sollicités, débordés

La SPA ainsi que l’ensemble des refuges du territoire se retrouvent submerger tous les ans, à la même date. Par défaut de moyens, de place et d’aide, chaque année des milliers d’animaux sont condamnés à l’euthanasie car on ne peut s’occuper d’eux. Les refuges ne sont pas de plus en plus sollicités, non, ils sont complètement débordés. C’est pourquoi, en France, de nombreuses associations tentent de mettre en place des campagnes de sensibilisation et enfin espérer sortir de ce palmarès de la honte. Malheureusement cela ne semble pas porter ses fruits pour l’instant, jusques où faudra t-il aller avant de se rendre compte de notre cruauté pour enfin faire changer les choses.

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Lutte contre la privatisation de l’eau, enfouissement de déchets et gestion de l’eau sur la commune de Toulouse : 3 cas, 3 pétitions, même combat.

Quels sont les liens entre une initiative citoyenne à l’échelle européenne, une controverse au sujet de l’enfouissement de déchets toxiques en Alsace, et une pétition d’une association locale toulousaine ? L’eau tout simplement ! Ce liquide indispensable à la vie suscite bien des débats et des déboires. En effet, il est au cœur du problème des situations évoquées plus haut. 

L’eau, liquide indispensable mais source de conflits

Right2Water ( le droit à l’eau en français ) est une initiative citoyenne européenne sur l’eau. Son but est de s’assurer que l’eau soit gérée par des organismes publics et non privés. L’association veut aussi garantir l’accès à l’eau ainsi que sa propreté d’abord pour tous les citoyens d’Europe puis pour tous les citoyens mondiaux. Mais est-elle vraiment entendue ? 

Initiative citoyenne européenne contre surdité technocratique

Sur les 1 million de signatures demandées, 1.8 million ont été recueillies. C’est la  première initiative citoyenne à recueillir plus d’un million de signatures. Un rapport a même été commandité par l’Union Européenne dans le cas où cette initiative serait acceptée. Malgré ses plus d’un million de signatures, cette initiative fut ignorée sur le plan législatif. Une étude a été commandée à Right2water suite à celle de la Commission Européenne. L’étude a été réalisée par la fédération syndicale européenne des services publiques. Elle se conclut en soulignant qu’il est temps que la Commission européenne abandonne son obsession de la libéralisation de l’eau, de la privatisation et de la réglementation technocratique. Ces volontés consuméristes, capitalistes et ultra-libérales peuvent être résumée par le désir de certains grands industriels à vouloir tirer des profits toujours plus grands, quitte à nier certains droits humains qui devraient être fondamentaux.

Européennes 2019 : date, liste unique... tout comprendre au vote ...
L’Europe est-elle réellement à l’écoute de ses citoyens ?

 Pour l’ancien président directeur général de la firme Nestlé, Peter Brabeck-Letmathe, “ L’eau est bien sûr la ressource de base la plus importante dans le monde aujourd’hui. On peut se poser la question de savoir si nous devrions privatiser l’approvisionnement normal de l’eau pour la population.”. Dès lors, il n’est pas absurde de considérer que certaines entreprises ayant intérêt à la privatisation de l’eau ont effectué des actions de lobbyisme dans le but d’influencer la Commission Européenne dans sa décision de ne pas prendre en compte cette initiative. Nestlé, Suez , Véolia, Saur… Nombreuses sont ces multinationales accusées de corruption, de conflit d’intérêts et de lobbyisme agressif, dont les conséquences sont une mainmise sur le secteur de l’eau dans diverses régions d’Europe, un assèchement des nappes phréatiques, une pollution des terres environnantes et des pertes d’emplois dans les zones qu’elles “contrôlent”.

Ces causes et conséquences rendent ainsi indispensable le fait d’alerter la population sur ces sujets, de l’informer ainsi que de lui donner l’option d’avoir recours aux Initiatives Citoyennes Européennes pour s’opposer à cela.

“Notre initiative citoyenne européenne a réussi à créer un véritable débat européen sur l’eau […]”

Jan Willem Goudriaan , Secrétaire Général de la Fédération syndicale européenne des services publics et vice-président de la commission des citoyens, déclare: «Notre initiative citoyenne européenne a réussi à créer un véritable débat européen sur l’eau et l’assainissement et le défi de garantir à des millions d’Européens l’accès à ce droit humain fondamental. La crise financière et économique et la campagne en faveur de la privatisation ont galvanisé des millions d’Européens à se rallier pour soutenir nos efforts visant à maintenir l’eau et l’assainissement en dehors des règles du marché intérieur. »

Jan Willem Goudriaan - Jan Willem Goudriaan Photos - 2nd CGDC ...
Jan Willem Goudriaan

Malgré l’initiative citoyenne européenne Right2Water lancée en 2012, de nombreux problèmes inhérents à l’eau font surface dans l’Union Européenne. La commission a lancé une évaluation comparative de la qualité de l’eau entre juin et septembre 2014, sous forme de questionnaire. Celui-ci a essuyé quelques critiques, du fait que les questions étaient plus d’un ordre technique que politique. Cela accentue ce fossé entre les résultats et les réelles revendications, posant la question de l’utilité de ce genre d’évaluations dont les questions et les résultats sont souvent hélas biaisés en faveur de ceux ayant le plus d’influence.

Enfouissement de déchets ou de la sécurité ?

Une autre pétition connue est celle de Stocamine. Cette fois-ci il s’agit d’une pétition française concernant une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe. Cette dernière sera envoyée au Président de la République et au Ministre de la Transition Écologique et Solidaire. Cette pétition a pour sujet les 42 000 tonnes de déchets industriels enfouis dans le fond de la mine de Wittelsheim et la volonté des habitants de la région de trouver des solutions alternatives les concernant. Seuls 150 000 mètres cubes de béton protégeraient ces déchets très dangereux. Des risques sanitaires ont déjà été démontrés par le déclenchement d’un incendie qui dura pas moins de deux mois, en 2004. Mais les murs bétonnés se refermeraient également, démontrant l’instabilité des déchets contenus mais aussi du manque d’encadrement de l’environnement les contenant. Ces déchets, contenant notamment du mercure, du cyanure et d’autres substances extrêmement toxiques, s’ils venaient à être libérés dans le sol, et donc par extension dans la nappe phréatique situé au dessus du lieu de stockage souterrain, entraîneraient une catastrophe écologique sans précédent dans la région. Les pouvoirs publics estiment que la solution de l’encapsulage des déchets sous-terre serait la solution la plus écologiques, mais des contre-expertises et la pollution de certains puits reliés à cette nappe phréatique suggèrent le contraire.

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Les riverains ont peur des conséquences écologiques de l’enfouissement

Une association défendant le caractère publique de l’eau

Aujourd’hui, nous trouvons toujours une volonté de ne pas rendre les services d’accès à l’eau non publiques. C’est ainsi que l’association toulousaine Eau Secours 31 nous invite à signer une pétition visant à maintenir les services publics liés à l’eau. Plus précisément, le site nous informe que le conseil de la métropole a effectué une procédure pouvant mener à la délégation d’un organisme privé des contrats sur l’assainissement de l’eau dans la métropole de Toulouse. Un tel contrat s’appliquerait sur une durée de 12 ans et dans l’éventualité où il serait réalisé, interdisait aux citoyens toulousains de savoir dans quoi l’argent récolté pour traiter l’eau serait exactement dépensé. C’est pourquoi il est important de signer cette pétition en tant que Toulousain pour s’assurer que la qualité des services liés à l’eau reste la même.

Toulouse attaquée sur le prix de l'eau
Eau Secours 31, une association qui se mouille contre la privatisation de l’eau

Ces trois cas nous prouvent que l’eau n’est pas la seule chose importante. La voix du peuple et son implication à l’échelle européenne, régionale et locale sont également indispensables et nous prouvent à quel point l’information et la mobilisation sur ces sujets permettent de mettre en lumière des problèmes nous concernant tous.

Si notre article vous a plus, n’hésitez à consulter ces autres articles sur des sujets similaires :

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Comment exercer son pouvoir de citoyen dans une démocratie en crise ?

Un français sur deux n’a pas du tout confiance en les partis politiques. Cette fracture entre citoyens et représentants continue de se creuser ; malgré la mise en place par l’État d’instruments de démocratie participative.

Chez les français, la confiance est au plus bas

En Janvier 2019, l’Institut Opinion Way publie le baromètre de la confiance en politique. Les chiffres sont sans appel : 88% des français n’ont “plutôt pas” ou “pas du tout” confiance en les partis politiques. Cette méfiance, voire cette défiance envers les institutions se manifeste à travers le taux d’abstention : un taux record de 25% lors du second tour des élections présidentielles de 2017.

OpinionWay – Baromètre de la confiance en politique

La crise démocratique constitue également l’un des moteurs de la contestation en France durant l’année 2019, marquée par les manifestations des Gilets Jaunes. Ces citoyens, se sentant exclus du processus démocratique, ne voient plus en le vote l’expression d’un réel pouvoir. Ils en appellent alors au R.I.C : Référendum d’Initiative Citoyenne.

Les Gilets Jaunes revendiquent en effet la création d’un site Internet, sur lequel les citoyens pourront faire des propositions de loi. Si une proposition recense plus de 700 000 signatures, elle se doit d’être discutée à l’Assemblée Nationale. Le référendum est pourtant reconnu dans la Constitution depuis 1958, et demeure encore aujourd’hui une modalité d’expression de la souveraineté nationale.

Le référendum, sérum ou venin de la démocratie ?

Consulter le peuple via un référendum permet à ce dernier de s’exprimer à propos d’une mesure, d’une loi, de l’adoption d’un traité… par “oui” ou par “non”. Mais le citoyen se sent-il pour autant concerné et considéré dans le processus de décision ? En France, dix référendums nationaux en tout ont été mis en place, sur une période allant de 1958 à 2005. Retour en images sur ceux qui ont marqué la Ve République.

Le dernier référendum en date a joué un rôle déterminant dans cette baise de confiance des citoyens envers la sphère politique. Malgré les prédictions des éditorialistes, des responsables politiques ou des sondages, les français avaient dit non (à 54%) à la ratification du traité qui établissait une constitution pour l’UE.

En 2007, Nicolas Sarkozy fait adopter par voie parlementaire le Traité de Lisbonne, qui est une copie (pas conforme, nous n’irons pas jusque-là) du texte contre lequel les français s’étaient opposés par voie de référendum deux ans plus tôt. Cet événement marque un véritable point de rupture entre l’élite politique et le peuple, qui se sent aussitôt dépourvu de souveraineté, et dont le pouvoir citoyen est remis en question. Tout comme le référendum, dont l’efficacité est contestée en raison des décisions politiques prises ultérieurement.

L’État tente de réduire la fracture démocratique

Pour faire face à cette méfiance des citoyens, l’État tente de mettre en place des instruments de démocratie participative afin d’intégrer le peuple dans les décisions politiques.

Il existe les dispositifs d’association des citoyens aux réflexions sur les politiques publiques : ils regroupent les conférences de citoyens, les ateliers citoyens mais aussi les consultations en ligne.
L’État met aussi en place des dispositifs visant à stimuler la création de projets et la mise en réseau : bandcamps, concours, hackatons…
Sans oublier les ateliers collaboratifs qui rentrent dans le cadre des dispositifs visant à élaborer en commun des projets ou prototypes basés sur les attentes des usagers.

Enfin, à l’échelle européenne, il existe les ICE (Initiatives Citoyennes Européennes), qui permettent de faire remonter au conseil européen des problématiques soulevées par le peuple, représenté par un comité de citoyens européens.

Cliquez ici pour vous renseigner plus en détail sur les instruments de démocratie participative.

Un instrument de démocratie participative : l’atelier citoyen.

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Ramassage des déchets

Quel avenir pour la faune aquatique face aux déchets plastiques ?

Ce n’est plus un secret pour personne, aujourd’hui, notre planète ne vit pas ses meilleurs jours et nous ne l’aidons pas à aller mieux. On parle beaucoup de réchauffement climatique mais c’est malheureusement loin d’être la seule conséquence de notre mode de vie surproductif. 

Rappelons- le, les mers et océans représentent 70% de la surface de la Terre. Impressionnant n’est-ce pas ? Les milieux aquatiques sont donc largement concernés et en pâtissent face à cette pollution de plus en plus importante. Les déchets plastiques sur les plages devient un phénomène de plus en plus inquiétant pour l’avenir et la survie des espèces marines mais pas seulement. 

Des chiffres inquiétants 

Pour se rendre réellement compte de la situation, les chiffres restent les meilleures preuves. Plus de 8 millions de déchets se retrouvent dans les océans chaque année ce qui provoque la mort de plus d’1,5 millions d’animaux par an. Les espèces marines ne sont pas les seules concernées, en effet, les oiseaux sont également touchés et meurent en ingérant le plastique présent dans l’eau. Si beaucoup d’hommes ne se sentent pas forcément concernés par ce sujet, l’altération de cet écosystème peut pourtant devenir dangereux pour la vie humaine. Elle peut entraîner des conséquences aussi bien environnementales, sanitaires qu’économiques. 

Notre pouvoir face à cette situation: 

Si nous ne changeons rien et que nous laissons nos activités et nos gestes tuer à petit feu ce qu’il reste des fonds marins, nous courons à leur perte totale. En effet, il est prévu qu’en 2050 le nombre de déchets plastiques deviendrait plus important que l’ensemble des poissons dans les mers et océans. Bonne nouvelle, nous pouvons tous agir et éviter que cela se produise. Comment ? Il suffit de se mobiliser et de se renseigner sur les associations créant des journées dédiées au ramassage des déchets sur les plages par exemple. Chaque action compte, jeter vos propres déchets est déjà un grand geste pour la planète ! 

Infographie sur les déchets plastiques dans les milieux aquatiques

Sources :

https://fr.oceancampus.eu/cours/Sqw/pollution-marine-les-oceans-la-poubelle-du-monde

https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/eco-consommation-duree-vie-dechets-707/

http://www.aires-marines.fr/Proteger/Proteger-les-habitats-et-les-especes/Les-filets-fantomes-et-autres-engins-de-peche-perdus

https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/pollution-dechets-plastique-mer-septieme-continent-1898/page/4/

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Non classé Zoothérapie (soins et animaux)

La protection animale : Un combat multi-dimensionnel

Cet article, en corrélation avec le podcast proposé va traiter des initiatives citoyennes pour la protection des animaux. 

La protection animale est devenu un véritable combat sociétale ces dernières années. Les actions coup de poing de nombreuses ONG (L214 par exemple) afin de sensibiliser et d’alerter la population sur les pratiques abominables sur les animaux se multiplient. De ce fait, un large mouvement pour les animaux se développe. De nombreuses actions pour le bien être animal sont mises en place dans les refuges, dans les zoo ou même à la SPA, afin que cette question ne soit plus mise de côté.

La protection et le bien-être animal : Un défi sociétal. 

Les nombreux défenseurs des animaux ont réussi aujourd’hui à amener le débat sur de nombreux terrains. La présence d’animaux sauvages dans les cirques est aujourd’hui totalement remise en question par exemple. En effet, l’appel au Boycott de certaines associations a contraint certains cirques à revoir leurs méthodes de travail en supprimant les animaux sauvages de leurs spectacles.

Ce changement de mentalité n’est pas uniquement dû aux actions citoyennes, cela est aussi accompagné par un changement des mentalités au sein de la société dans sa globalité. De nombreuses personnes souhaitent adopter une attitude respectueuse de la nature, de la planète tout en mangeant des produits sains, issus d’une agriculture ou d’une commercialisation responsable. Ce changement de mentalité quotidien accompagné d’actions coups de poings par les associations font de la cause animale un combat global.

(© Stéphane Cardinale/Corbis via Getty Images)

Initiatives citoyennes et interventions politiques : deux facteurs indissociables ? 

Nous avons précédemment parlé de la présence d’animaux sauvages dans les spectacles de cirque, cette remise en question de cette tradition circassienne n’est pas la seule. En poursuivant dans les traditions, le gavage des canards et des oies afin de produire des produits de terroir, sont fermement combattus quotidiennement. Une remise en question de la méthode de gavage est voulue par les défenseurs des animaux qui jugent que les oies et canards subissent de réelles tortures. Ces deux combats militent pour un changement des méthodes et des pratiques des cirques et des agriculteurs, cependant cela reste un combat national, tout au plus. 

A un niveau plus global, le combat pour la cause animal se complique vraiment. L’exemple de l’utilisation de peaux d’animaux pour la haute couture ou le luxe est un exemple criant. Tout le monde a déjà vu et peut-être même été choqué par des images de nombreux animaux tués pour leur peau ou leur fourrure. Cependant, les grands groupes de luxe, bénéficient d’une protection de fait, due a leur ampleur et à leur statut c’est ce qui rend le combat beaucoup plus ardu pour les militants de la cause animale. Le combat ne devient alors plus citoyen, il devient politique. Car la seule solution pour remédier à ces actions sont les mesures d’interdiction de ces pratiques par les gouvernements en place. 

Dans un cadre plus illégal, dans un marché “parallèle”, la lutte pour la cause animale est un combat extrêmement difficile et très décourageant pour les militants. En effet, le braconnage de masse, ou les safaris “à récompense” (en posant avec le cadavre d’animal sauvage à la fin) se développe de manière soutenue. Ce développement se fait en parallèle d’un tourisme illégal mis en place dans des pays détenant des animaux sauvages en liberté (Tanzanie, Kenya, Afrique du Sud…). Ou braconniers et touristes richissimes traquent les animaux sauvages comme des trophées, dans le but soit de revendre au marché “noir” des fourrures, des défenses, des cornes… soit de mettre en place un safari touristique bien rôdé pour une élite de la population, afin d’attraper leur trophées et d’ensuite poser fièrement devant un cadavre. 

Le problème ne devient évidemment plus citoyen, il devient politique une nouvelle fois, mais aussi et surtout économique. La puissance des pressions exercées sur les Etats pour cacher ces pratiques sont telles que la corruption et l’argent ont raison de la cause animale. 

La cause animale est un combat dans l’air du temps, dans un moment ou la société prend conscience que le respect de la nature et de l’environnement est devenu vital pour notre survie. Cependant c’est un combat long et très dur à mener car il faut faire face à de nombreuses difficultés : la volonté de perpétuer des traditions présentes depuis des siècles, la toute puissance de marques agissant en tout impunité et l’inaction voire parfois la complicité des Etats face au drame du trafic d’animaux sauvages. 

Sable Safari Copyright

Cependant, le combat pour la cause animale ne doit pas devenir un combat extrême où l’on vient chambouler toutes les pratiques déjà existantes. Ce combat doit être mené de concert par une conscience collective et des instructions politiques non obstruées par des pressions et des Lobby. C’est de cette manière que des évolutions auront lieu : par le dialogue et la prise de décision politique, et non pas par le militantisme extrémiste que l’on a pu voir devant certaines boucheries. 

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Sport & handicap

Maxime Petit : témoignage d’un sportif en situation de handicap

 Être sourd et intégré à la société c’est possible. Maxime Petit nous raconte dans une interview exclusive son parcours de volleyeur. 

 Très enthousiaste, il revient sur son parcours, ses coups durs et ses plus grandes réussites. Être en situation de handicap de naissance n’est pas toujours très facile mais comme il le dit si bien, dans son malheur, il a eu la chance de ne pas avoir eu un handicap visible. En effet la surdité ne se remarque vraiment. Diagnostiqué à l’âge de 3 ans à Paris, il se bat depuis tout petit pour s’intégrer à société malgré son handicap. Étant né dans une famille d’entendant, il a très vite parlé et lisait sur les lèvres. Il a rapidement été équipé d’appareils auditifs qui lui permettait d’entendre les personnes parler. Il n’a appris la langue des signes que très tard, vers ses 17-18 ans. Il parle presque normalement et est très compréhensible. C’est, sans aucun doute ce qui a fait sa réussite dans la société. Il a suivi une scolarité classique à Paris et était dans un club de volley-ball pour entendant depuis ses 10 ans. Déjà très grand, il faisait parti des meilleurs de son équipe et était intégré à cette dernière. Le sport est un bon moyen d’intégration à la société, que l’on soit en situation de handicap ou non. En effet, les personnes se rassemble autour d’une même passion. On ne peut nier le fait que pour certains handicap, l’accès à certains sport sont plus compliqué que pour les personnes valides, c’est pourquoi  des initiatives citoyennes ont été mises en place. Pour maxime le sport est aussi un bon moyen de montrer à ses coéquipiers valides qu’il est possible de discuter avec lui et surtout, qu’il peut jouer avec eux. C’est pour lui une sorte de démocratisation du handicap. S’ouvrir aux autres, leur expliquer son handicap et comment il vit avec. Le problème est que plusieurs années en arrière, très peu de club accueillait les personnes sourdes et la création de clubs de volley entièrement dédiés aux sourds étaient pas connus. Il a trouvé une équipe dans laquelle il a pu évoluer quelques années après au niveau de Montpellier. Après plusieurs années. Dans ce club, ils ont atteint un très bon niveau et il a intégré. L’équipe de France de Volley ball sourd. Mais ils ne pouvaient ni participer aux Jeux Olympiques ni aux Jeux Paralympiques. Ce fut un coup dur, après avoir été jusqu’au championnats d’Europe avec son équipe de France pour les sourds. Leur  handicap n’était pas reconnu par le comité paralympique. Côté études Maxime rencontra de grandes difficultés: des amphithéâtres trop grands, impossibilité de lire sur les lèvres du professeur, bruits parasites, une machine de traduction qui lui a été enlevée au bout d’un an et pour finir, il a du enlever ses appareils auditifs pour cause de vertiges. Ce fut à nouveau un coup dur Maxime qui souhaitait faire de la recherche scientifique. Il s’est consacré au sport pendant longtemps et il a pu s’épanouir dans sa discipline. Il reprendra ses études plusieurs années plus tard pour être professeur de langue des signes sur Montpellier et sa région. Il travaille avec des personnes de tout âges et leurs apprend la langue, parle de ses expériences et les aides à s’intégrer grâce à la communication. Il encourage aujourd’hui tous les jeunes à faire du sport et leur prouve que c’est un très bon moyen d’intégration. 

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Zoothérapie (soins et animaux)

Un Animal domestique ou un membre de la famille ?

Tout comme l’homme, les animaux ressentent le plaisir et la douleur, le bonheur et le malheur. Charles Darwin

« Le chien est le meilleur ami de l’homme » selon un dicton. Juste après le chat, le chien fait parti des animaux domestiques les plus plébiscités. Qualifiable de fidèle et d’affectueux, les animaux créent de vrais lien avec leurs propriétaires et les propriétaires eux même se retrouve dans la plus grande partie des cas, totalement sous l’emprise de leurs animaux. 

Dans notre société, bon nombre de familles décident d’adopter des animaux très jeunes afin d’évoluer et de les voir grandir en même qu’eux même évolue dans le temps. Cette continuité permet de créer un vrai lien, qui avec le temps s’intensifie à tel point que la distinction Homme-Animal lambda ne se fait plus. L’animal devient un membre à par entière de la famille et en est le plus fidèle et loyale ami. L’animal ne sert donc pas d’objet mais est une réel personne qui est considéré comme un être humain. 

« Dans bien des endroits du monde, la distinction entre les humains et les animaux n’est pas conçue de la même manière que chez nous. En Amérique du Sud par exemple, il est commun de doter certaines espèces animales de propriétés sociales ou mentales que nous réservons à l’espèce humaine. Là-bas, se demander si la relation à l’animal « peut être » significative apparaîtrait tout à fait incongru : les animaux sont des partenaires sociaux à part entière. »

Une étude s’est intéressée à la proximité entre l’animal de compagnie et son maître

Les animaux domestiques améliorent le bien être de leurs maître, de ce fait ils aident à diminuer l’anxiété, ils permettent une responsabilisation en plus d’apporter beaucoup de bonheur à leurs propriétaires.

C’est une idée qui est approuvé par de nombreux pro-animaux puisqu’on se rends compte que bien que la communication entre l’Homme et l’animal n’existe pas, les deux espèces ont la possibilité de se comprendre et d’éprouver des sentiments affectueux et amicaux l’un envers l’autres. Ce sentiment est identifiable notamment à la perte d’un animal par exemple, lorsque le propriétaire fit son deuil ou encore lorsque l’animal se retrouve séparé de son maître. Cette possibilité de discerner l’affection entre un animal et son maître se démontre chez l’animal notamment lorsqu’il se fait abandonner. On peut retrouver dans certains foyer pour animaux et SPA, des animaux qui se laissent mourir de tristesse après avoir vécu un abandon de la part de leurs propriétaire. 

Les animaux représentent donc une grande source d’amusement. Ayant la possibilité de faire rire, ils sont toujours là pour vous réconforter et apporte une réelle source de bien être à l’Homme qui est partagé en fonction de l’espace animal. Ayant moi même eu des animaux, la considération que j’avais pour eux faisait que je les considérais comme des amis ou des membres de la famille. Le fait d’être constamment avec son animal permet de nouer un lien si fort que l’animal devient essentiel à la vie du propriétaire.

« Rien ne peut mieux vous remonter le moral que de voir votre chien tenir sa laisse avec espoir, sa queue battant fortement, les yeux brillants d’excitation pour sa première promenade de la journée. »

Crédit:
photo: FLICKR Danita AknadO
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Refuges pour animaux

Retour sur la vie d’un refuge

De la création à la reconnaissance, comment les idéologies d’une poignée de personnes ont permis de sauver des centaines de vies innocentes.

La création du refuge

Au départ, tout commença par une seule chienne, Anita. Celle-ci était séquestrée, aveugle et abusée sexuellement par son « propriétaire ». L’association « Agir pour les animaux » s’est donc crée afin de tout mettre en oeuvre pour la secourir et la mettre en sécurité. Non sans mal, ils ont fini par y arriver et ont eu la chance de passer 6 ans avec elle qui avait fini par retrouver sa joie de vivre. Depuis, l’association se bat au quotidien afin de sauver toutes les petites vies innocentes qu’elle peut, de venir en aide à tous ces animaux qui n’ont pas de voix pour appeler à l’aide.

Le fonctionnement du refuge

Le refuge fonctionne sur la base du volontariat. Plusieurs bénévoles se relaient afin de nourrir, sortir, laver et divertir les animaux présents au refuge. De plus, « Agir pour les animaux » est l’un des seuls refuges pour les animaux à bénéficier de subventions de la part de la mairie de Castelginest (31780). Cela lui permet de survivre et d’accueillir toujours plus de petites créatures, des chats, des chiens, des lapins mais aussi des cochons, des ânes, des chevaux et bien d’autres encore. Tous ces animaux qui ont été soit abandonnés devant le refuge, soit dans la rue ou ailleurs et qui, pour la plupart, ont besoin de soin car en piteux état. Il n’est en effet pas rare de devoir opérer une petite boule de poil car elle est malade ou encore souffre de terrible blessure comme par exemple un chat qu’ils ont retrouvé pendu et qui a du être opéré de la gorge. Bien évidemment, vous avez tout à fait la possibilité de leur venir en aide, de plusieurs façons d’ailleurs et je vous invite à aller voir comment ici.

Le refuge aujourd’hui

Aujourd’hui, le refuge est assez connu dans les environs. Il recueille plusieurs dizaines voir centaines d’animaux pour la plupart disponible à l’adoption (la plupart seulement car certains restent traumatisés et ne peuvent pas être adopté). Ce chiffre ne fait qu’augmenter durant la période des grandes vacances comme pour tout les autres associations de ce genre car beaucoup de personnes décident de partir en vacances et de tout simplement laisser leurs animaux quelque part et de ne plus y penser. C’est donc à ce moment-là qu’Agir pour les animaux a le plus besoin de bénévoles et de famille d’accueil afin de leur venir en aide.

En savoir plus

Pour en savoir plus sur le refuge « Agir pour les animaux » ou les refuges en général, je vous invite à aller écouter notre podcast disponible ici. Vous pouvez également aller visiter le site internet d’Agir pour les animaux ou encore leur facebook pour avoir plus d’informations.

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Dauphins Refuges pour animaux

Comment tuer les dauphins ?

Trois étudiants se sont mobilisés pour recruter de nouvelles personnes prêtes à  tuer des dauphins. Entre conseils, idées et activités criminelles… Quel sera  votre-choix pour devenir le braconnier parfait ?  

Comment tuer les dauphins ? Rien de plus simple ! Vous en seriez vous-même étonnés.. Étonnés d’apprendre que vous aussi, avez déjà contribué à la formidable extinction de cette horrible espèce.

En effet, tout au long de votre vie, vous consommez toutes sortes de poissons. Achetés dans votre grande surface préférée, ou sur la place du marché, le résultat reste le même : vous avez déjà financé la surpêche. Vous voyez ! Vous n’êtes pas si novice que ça, sans le savoir vous possédez déjà les bases, qui vont faire de vous le plus grand braconnier de la décennie.

En Janvier 2019, le centre national de recherches scientifiques de La Rochelle, déclarait près de ​quatre mille dauphins échoués sur les côtes atlantiques françaises. Pour nous, ce fut une terrible nouvelle… Non pas que nous exprimions des sentiments pour ces sales bêtes, loin de là, mais bel et bien que nous étions exaspérés de prendre connaissance de chiffres si faibles.

Cela reflétait froidement notre manque d’efficacité !

C’est pourquoi nous avons besoin de vous ! Avec nous, vous apprendrez à manier des filets plus résistants pour que les cétacés puissent s’y bloquer plus facilement. Puis nous vous montrerons comment les déposer au fond de la coque sombre et étroite du chalut, tellement
bien ventilée, qu’ils finissent par s’y asphyxier !

Sans oublier les activités pédagogiques offertes aux familles, pour apprendre aux enfants à bien jeter leur papiers plastiques dans la mer afin de préserver les poubelles !

Vous l’aurez compris, nous vous donnons rendez-vous en juillet 2020 au CETASEA Festival organisé par l’association du même nom, à Hossegor et ses alentours ​(voir cartographie) afin de vous sensibiliser et de soutenir au mieux la cause des mammifères marins.

Garnier Anthony

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Dauphins Refuges pour animaux

L’EVÈNEMENT CETASEA (en Cartographie)

Photographie venant du site internet de Cetasea.


Pour la deuxième année consécutive, le Cetasea Festival aura lieu dans le sud des Landes.

Mais qu’est-ce-que Cetasea ?

Cetasea est une association crée par une ancienne soigneuse de mammifères marins, qui à pour but de créer des centres de protection de mammifères marins tel que les dauphins par exemple.

Frédérique Gilbert (la présidente et aussi créatrice de l’association), à invité de nombreuses personnes à rejoindre son projet , tel que des amis soigneurs, et de scientifiques internationaux, de spécialistes de la conservation, d’artistes célèbre tel que le comédien Jean-Marc Barr qui est le parrain de l’association, mais aussi du fameux chanteur Tom Frager qui est l’ambassadeur de Cetasea.

C’est afin de sensibiliser un maximum de personne, que Frédérique à décider de développer un évènement. Mais c’est par l’art et la manière que cette dernière à décidée de faire passer un beau message, car selon elle la musique est une langue.

C’est pourquoi, le 9 août, le célèbre artiste Tom Frager (notamment Ambassadeur de Cetasea), connu pour sa célèbre musique “Lady Melody”, invite l’association Cetasea à tenir un Stand lors de son concert pour la sortie de son nouvel album au “Le Tube — Les Bourdaines” afin de sensibiliser un maximum de personnes.

Il est vrai que Tom Frager est un artiste très engagé. En plus d’être impliqué avec des associations et d’être l’ambassadeur de Cetasea, son quatrième album est un album engagé, il parle notamment des problèmes environnementaux qui entoure notre Monde et des enjeux qui lui tient à coeur.

Le 10 août au Grand Rex d’Hossegor s’organisera une conférence et des discussions sur le thème: 

“Comment protéger les mammifères marins et leurs habitats naturels?”. 

Cette conférence et ces discussions se feront avec l’invité Alexandre Dewez aux multiples palmarès ( Conseiller scientifique du Muséum national d’histoire naturelle « exposition Incroyables cétacés 2008/2009 », Consultant pour l’AFB (agence française pour la biodiversité) mammifères marins et requins, Interventions depuis 1996 sur + de 2 300 cétacés, pinnipèdes et tortues marines et bien plus encore….), qui racontera son expérience dans le domaine de la protection des mammifères marins. 

La journée se poursuivra avec la projection du documentaire “Blue”. Ce documentaire plongera les spectateurs au coeur de nos Océans pour essayer d’y découvrir les mystères de ce monde encore bien trop inconnu à l’Homme. Pour essayer de comprendre ce monde somptueux et fragile, les Dauphins seront les guides pour partager l’histoire des Océans….

Pour clore cet évènement en beauté, rien de mieux qu’un décrassage de toute la plage, qui se poursuivra sur un Pique-Nique offert par “Vrac’n Bio”.

Ensuite, se suivra de différente animation avec des concours de Cerfs-Volants Géants, des animations de prévention avec l’association “Surfrider Foundation Gironde” qui lutte également pour la protection des Océans et de ses usagers.

L’évènement se conclura sur un live painting du célèbre artiste peintre Remi Bertoche (qui est un des ambassadeurs de Cetasea), accompagné du Concert de Clôture avec Aaron Blond et Ti’jips .

Développer l’idée d’un évènement Cetasea à travers les différentes plages de France pourrait rapporter gros pour l’association. 
En effet, le public de Cetasea pourrait être très varié entre jeune enfant étant sensibilisé, ou bien les adultes découvrant la pratique de la sensibilisation. 
Mélangeant les Guest, à l’animation et à la sensibilisation comme ils le font déjà cela pourrait être une bonne manière d’avoir de la visibilité et de faire ressortir leurs messages… Affaire à Suivre.

Les différents liens:

la cartographie: https://uploads.knightlab.com/storymapjs/b3d72db4a39532a8e2aaeb0a28565f22/cetasea/index.html 

l’association: https://www.cetasea.eu/