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Refuges pour animaux

Les refuges en France : de plus en plus sollicités ?

L’abandon ou la maltraitance animale est un problème qui ne date pas d’hier, comme en témoigne l’apparition en 1845 d’un organisme encore actif aujourd’hui et connu de tous,  j’ai nommé la Société Protectrice des Animaux (SPA).

Mission d’intérêt générale

Peu de temps après sa création, elle fut rapidement considérée comme une société d’intérêt général assurant une mission de service publique. Elle devient la figure de proue de la défense animale, sensibilisant pour la première fois le peuple à l’échelle nationale. En montrant la marche à suivre, on peut dire qu’elle servie d’exemple et modèle à suivre pour de futurs organismes tel que 30 millions d’amis un siècle plus tard. Mais depuis 1845, les animaux ont-ils obtenus d’avantage de justice ou sont-ils toujours victimes de la cruauté de l’Homme et de son manque de pitié ?

©France 3 – Refuge en période de coronavirus

Le palmarès de la honte

Au vu de la situation actuelle, ce serait volontairement fermer les yeux que de déclarer avoir vu une amélioration… Bien au contraire malheureusement. La France, championne européenne d’abandon animal domestique en comptabilisant plus de 100 000 abandons lors de l’année 2018, dont près de la moitié lors de la période estivale. La même statistique, traduite autrement, donne froid dans le dos, cela équivoque à près 12 abandons par heure. Cela représente une augmentation drastique de 20% sur les trois dernières années. Les soins quotidiens, les frais liés aux traitements vétérinaires, le problème de place et l’organisation des vacances d’été sont autant de problèmes qui conduisent certains propriétaires à abandonner leurs animaux de compagnie.

Pas sollicités, débordés

La SPA ainsi que l’ensemble des refuges du territoire se retrouvent submerger tous les ans, à la même date. Par défaut de moyens, de place et d’aide, chaque année des milliers d’animaux sont condamnés à l’euthanasie car on ne peut s’occuper d’eux. Les refuges ne sont pas de plus en plus sollicités, non, ils sont complètement débordés. C’est pourquoi, en France, de nombreuses associations tentent de mettre en place des campagnes de sensibilisation et enfin espérer sortir de ce palmarès de la honte. Malheureusement cela ne semble pas porter ses fruits pour l’instant, jusques où faudra t-il aller avant de se rendre compte de notre cruauté pour enfin faire changer les choses.

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Zoothérapie (soins et animaux)

Un Animal domestique ou un membre de la famille ?

Tout comme l’homme, les animaux ressentent le plaisir et la douleur, le bonheur et le malheur. Charles Darwin

« Le chien est le meilleur ami de l’homme » selon un dicton. Juste après le chat, le chien fait parti des animaux domestiques les plus plébiscités. Qualifiable de fidèle et d’affectueux, les animaux créent de vrais lien avec leurs propriétaires et les propriétaires eux même se retrouve dans la plus grande partie des cas, totalement sous l’emprise de leurs animaux. 

Dans notre société, bon nombre de familles décident d’adopter des animaux très jeunes afin d’évoluer et de les voir grandir en même qu’eux même évolue dans le temps. Cette continuité permet de créer un vrai lien, qui avec le temps s’intensifie à tel point que la distinction Homme-Animal lambda ne se fait plus. L’animal devient un membre à par entière de la famille et en est le plus fidèle et loyale ami. L’animal ne sert donc pas d’objet mais est une réel personne qui est considéré comme un être humain. 

« Dans bien des endroits du monde, la distinction entre les humains et les animaux n’est pas conçue de la même manière que chez nous. En Amérique du Sud par exemple, il est commun de doter certaines espèces animales de propriétés sociales ou mentales que nous réservons à l’espèce humaine. Là-bas, se demander si la relation à l’animal « peut être » significative apparaîtrait tout à fait incongru : les animaux sont des partenaires sociaux à part entière. »

Une étude s’est intéressée à la proximité entre l’animal de compagnie et son maître

Les animaux domestiques améliorent le bien être de leurs maître, de ce fait ils aident à diminuer l’anxiété, ils permettent une responsabilisation en plus d’apporter beaucoup de bonheur à leurs propriétaires.

C’est une idée qui est approuvé par de nombreux pro-animaux puisqu’on se rends compte que bien que la communication entre l’Homme et l’animal n’existe pas, les deux espèces ont la possibilité de se comprendre et d’éprouver des sentiments affectueux et amicaux l’un envers l’autres. Ce sentiment est identifiable notamment à la perte d’un animal par exemple, lorsque le propriétaire fit son deuil ou encore lorsque l’animal se retrouve séparé de son maître. Cette possibilité de discerner l’affection entre un animal et son maître se démontre chez l’animal notamment lorsqu’il se fait abandonner. On peut retrouver dans certains foyer pour animaux et SPA, des animaux qui se laissent mourir de tristesse après avoir vécu un abandon de la part de leurs propriétaire. 

Les animaux représentent donc une grande source d’amusement. Ayant la possibilité de faire rire, ils sont toujours là pour vous réconforter et apporte une réelle source de bien être à l’Homme qui est partagé en fonction de l’espace animal. Ayant moi même eu des animaux, la considération que j’avais pour eux faisait que je les considérais comme des amis ou des membres de la famille. Le fait d’être constamment avec son animal permet de nouer un lien si fort que l’animal devient essentiel à la vie du propriétaire.

« Rien ne peut mieux vous remonter le moral que de voir votre chien tenir sa laisse avec espoir, sa queue battant fortement, les yeux brillants d’excitation pour sa première promenade de la journée. »

Crédit:
photo: FLICKR Danita AknadO
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Dauphins

Cetasea : l’histoire d’un succès

Créée en 2015, l’association Cetasea a pour but de créer des centres de protection pour mammifères marins. Une idée développée par sa fondatrice Frédérique Gilbert, qui a eu beaucoup de succès. Comment cette association est-elle devenue l’exemple à suivre ?

Avant de développer son projet, Frédérique Gilbert a d’abord travaillé pendant près de 20 ans dans des parcs marins avant de se lancer dans le journalisme animalier. Durant cette expérience, elle s’est rendue compte que beaucoup de choses avaient été faites pour les animaux terrestres et les oiseaux mais pas pour les animaux marins. Elle a compris qu’il y avait beaucoup de retard, notamment en Europe.

Quelques mois plus tard, un appel bouleversant a changé sa carrière… Une soigneuse était à la recherche d’un endroit tel un refuge pour un dauphin de 7 mois qui s’est échoué. L’animal avait été récupéré et soigné mais n’a pu rejoindre le large parce qu’il était trop jeune. Les responsables de l’association ne voulaient pas le mettre dans un parc. Quand la journaliste a reçu cet appel, le dauphin avait 7 ans et vivait depuis son échouage, seul, dans une piscine d’humains. Cela a été comme un déclic pour elle. Il était évident de faire quelque chose pour les animaux marins.

Naissance du projet

C’est ainsi que l’association Cetasea voit le jour, dont l’objectif est le respect de l’environnement et la défense des mammifères marins. Entourée d’amis soigneurs, de scientifiques internationaux, de spécialistes de la conservation et d’artistes dont le comédien Jean-Marc Barr, parrain de l’association, Frédérique Gilbert développe un projet de plus en plus précis. Son équipe a pu s’investir dans l’éducation marine parce qu’il est essentiel que l’espace naturel des mammifères marins soit préservé. Ils ont également pu élargir l’accueil pour des animaux tels que les phoques, très méconnus dans certaines régions et pourtant très présents.

Frédérique Gilbert, fondatrice et présidente de l’association Cetasea.

L’association s’est développée dans le département des Landes, dans le Sud-Ouest du pays. La journaliste a alors eu la chance d’y avoir rencontrer un maire engagé dans la protection de l’environnement. Ce dernier a donné la possibilité de réaliser le centre de protection dans sa commune, à Tosse, et Frédérique Gilbert projette déjà d’en ouvrir plusieurs pour avoir la possibilité d’accueillir le plus de mammifères marins possible.

Logo de l’association Cetasea.

Frédérique Gilbert n’a pas eu peur des détracteurs. Pour elle, il aurait été dommage de priver les dauphins d’un projet pour leur protection en comparant ce qui se faisait pour les animaux terrestres et les autres espèces.

Il y a notamment des parcs qui ferment et des dauphins n’ont alors aucun lieu où aller. La majorité sont nés en milieu captif et ne connaissent pas le milieu sauvage. Pour la fondatrice de l’association, il était essentiel de les accueillir dans un lieu non surpeuplé et naturel.

Un festival pour sensibiliser

L’association ne s’arrête pas là et crée le festival Cetasea. Une opportunité qui a pour but de sensibiliser le public par l’art. Cetasea organise alors des concerts, et a même un ambassadeur, Fabrice Guérin, un photographe de renom. D’autres activités sont présentes comme la peinture, la musique ou encore le cinéma.

Image présentant le festival Cetasea.

S’occuper des mammifères marins en construisant le premier centre de protection de la vie marine. Voilà ce qui était donc l’un des principaux objectifs de l’association Cetasea. Elle joue aujourd’hui un rôle important dans la protection et l’avenir des océans en sensibilisant davantage le public et en fournissant régulièrement une contribution directe à la protection de la nature et au bien-être des animaux marins. Un véritable succès.

Romain Ferrisi