Découvrez le podcast Jeunesse & sexualité réalisé par les étudiants Infonum !
Plus si affinités : votre rendez-vous 100% décomplexé sur la sexualité
Plus si affinités : votre rendez-vous 100% décomplexé sur la sexualité
Le Planning Familial est une association loi 1901 féministe, d’éducation populaire. Nous sommes une structure d’accueil qui répond à toutes les questions en rapport avec les relations affectives et sexuelles. Vous pouvez également vous adresser à nous pour discuter, tout simplement. Nous sommes là pour vous écouter.
C’est une structure ouverte à tous, mineurs comme majeurs, accompagnés ou non. Les mineurs n’ont pas besoin d’autorisation parentale, même pour prendre une contraception ou pour avoir recours à une IVG. Notre but est d’aider tout le monde sans exception, même si c’est vrai que nous rencontrons surtout des jeunes qui sont un peu perdus et ne savent pas forcément à qui s’adresser.
Vous pouvez rencontrer plein de personnes différentes au Planning Familial 31, des psychologues, des gynécologues, des sexologues… Je suis moi-même sage-femme, spécialisée en sexologie et dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
En fait, il y a toute sorte d’intervenants pour pouvoir répondre à toutes les problématiques, et quel que soit votre cas il y aura toujours quelqu’un de disponible pour vous écouter, peu importe notre formation initiale.
Il faut également rappeler que nous ne sommes pas une structure médicalisé, donc les médecins, les infirmières, les sages-femmes, n’exercent pas en tant que tels, mais nous sommes là pour vous accueillir, vous écouter et vous orienter.
Oui, notre accueil est entièrement gratuit et confidentiel. Je pense que cela contribue à instaurer une relation de confiance pour que les personnes n’hésitent pas à se tourner vers nous.
En effet, nous sommes souvent débordés, mais on essaye de répondre à tout le monde et on ne refuse jamais de voir quelqu’un, on trouve toujours du temps à lui consacrer. Je pense que c’est aussi notre rôle, c’est pourquoi on met en place de nombreuses permanences téléphoniques, on reçoit les personnes même sans rendez-vous, et surtout on garde un lien avec ceux qui le souhaitent pour qu’ils se sentent soutenus et accompagnés jusqu’au bout.
Pas spécialement ! C’est vrai que nous rencontrons beaucoup de jeunes filles, notamment pour les questions de contraception et de grossesse, mais les garçons sont aussi présents.
Je pense qu’il y a beaucoup d’informations à leur disposition mais qu’ils ne savent pas forcément où les trouver, vers qui se tourner, ou tout simplement ils n’osent pas ! C’est pour ça qu’il faut continuer à encourager la libération de la parole pour que toutes les questions autour du sexe et du désir ne soit plus tabous.
N’hésitez pas à parler de tout ce qui vous préoccupe à vos proches ou à des structures spécialisées comme la nôtre, vous ne serez jamais jugé. Le sexe concerne tout le monde et il n’y a aucun honte à en parler. Et surtout, il ne faut pas oublier que la sexualité, en sécurité et dans le respect, c’est avant tout un moment de plaisir donc il ne faut pas le redouter.
*Le prénom a été modifié.
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C’est dans une démarche de prévention, de dédramatisation et d’éducation que nous avons fait ce podcast pour les adolescents. Parler de sexe, de consentement, de pratiques sexuelles, de premières fois ne sont pas des sujets « bizarres ». Cependant, s’exprimer permet de libérer les émotions, les sentiments, tout simplement la parole.
Selon l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) de 2014, on constate qu’il y a une augmentation des rapports sexuels chez les adolescents entre la classe de quatrième (9%) et celle de troisième (18%) en France métropolitaine. Parmi ces jeunes gens, 14% des garçons ont eu leur premier rapport sexuel avant 13 ans contre 6% pour les filles.
En matière de contraception, 80% des garçons affirment s’être protégé avec un préservatif lors des rapports contre 75% pour les filles. La pilule, pilule du lendemain sont également utilisées comme moyen de contraception mais pas comme moyen de protection contre les maladies et infections sexuellement transmissibles. Il reste encore des adolescents, 12% des filles qui croient que le retrait avant l’éjaculation est à la fois un moyen de contraception et de protection.
Il y a encore trop d’adolescents qui ne savent pas vers qui se tourner pour en parler, pour poser des questions, pour se renseigner. Désormais, il y a trop de sources d’informations et on peut très vite être submergé par cet amas d’informations.
Différentes associations toulousaines œuvrent pour aider les jeunes dans une démarche d’écoute et de conseil. Dans un premier temps, l’association « L’amicale du nid Toulouse ». Cette association a pour mission principale d’aider les personnes qui ont soufferts de traite sexuelle. Les bénévoles proposent de faire de la prévention sexuelle des adolescents dans les collèges, lycées et maisons de jeunesse. Des méthodes pédagogiques comme des quiz, des vidéos ou encore des débats.
La seconde association s’appelle « Le cri de la chatte ». Il s’agit d’une structure qui accueille femmes et hommes, venant de tous horizons sociaux et orientations sexuelles. L’association agit au travers de conférences, d’ateliers ou d’expositions. Elle dispose d’un large réseau de professionnels et souhaite en faire profiter ces adhérents. C’est avant tout un lieu de renseignements et si vous avez besoin d’informations, ils sauront vous répondre.