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Pêche intensive

De l’océan à l’assiette, le poisson bientôt en voie de disparition ?

Des espèces qui disparaissent, des modes de pêche de plus en plus performants, une consommation de poissons en déclin. Comment expliquer ces contradictions ? Comment protéger notre biodiversité marine ?

Photo d'un saumon
Crédit photo : Barbara Jackson Photographie d’un saumon fraîchement pêché.

Les français les adorent :  le saumon, le cabillaud et le merlu arrivent en tête du podium des espèces les plus consommées. 

Je vous propose de nous intéresser dans un premier temps aux rois de nos assiettes. Celui que l’on retrouve aussi bien en tranche fumé, en pavé ou en tartare. Qu’il provienne d’Ecosse ou de Norvège, vous l’avez bien compris, c’est du saumon dont il s’agit.

Pour illustrer le succès de cette espèce et vous donner quelques informations supplémentaires, voici une infographie :

Infographie sur le Saumon

INFOGRAM : Infographie de Marine Pommier : 5 faits méconnus sur le Saumon

Outre le saumon, de manière générale le constat est amer pour les pêcheurs.

La consommation alimentaire globale de poisson : 

Les français délaissent peu à peu le poisson de leur frigo. Un fait qui se reflète par la quantité moyenne annuelle consommée par habitant. En effet en 2019, celle-ci s’élevait à 34 kg par personne et par an. Pourtant 8 ans avant, cette même consommation était estimée à près de deux kilos supplémentaires. Le nombre de tonnes de poisson acheté a chuté de près de 7% en 10 ans seulement. 

Alors comment pouvons-nous expliquer ce désintérêt pour le poisson ?

Une des pistes principales réside dans le facteur du prix. Le poisson frais reste un aliment onéreux. En effet depuis près de 5 ans, les prix ne cessent de grimper, comme en témoignent les indices des prix du kilos de poisson.(Pour en savoir plus sur les indices des prix du poisson voici un article de Statistica.)

Outre son prix, le poisson est une denrée périssable. Elle nécessite d’être rapidement consommé ou congelé. Cependant pour congeler ce type de produit, il faut qu’il ne l’ait pas été auparavant.

Des méthodes de pêche à l’origine de cette disparition 

Dans le cas de la pêche profonde, les chaluts déposent d’immenses filets dans les fonds marins. Cette méthode consiste à ratisser les profondeurs en tirant ces filets. Une technique dévastatrice et pourtant très prisée, qui récolte le fruit d’une pêche non sélective. Une méthode contestable qui outre le fait de permettre la pêche d’espèces non conforme détruit également l’écosystème de ses poissons. ( Pour en savoir plus sur les raisons de la disparition d’espèces, voici un article du planetoscope. )

Alors pour remédier à la disparition de certaines espèces et promouvoir des pratiques plus respectueuse de l’environnement, deux types de solutions d’offrent à vous.

Des solutions à long termes pour lutter contre la surpêche au niveau institutionnel : 

Émettre des quotas de pêches sur des espèces protégées et en voie de disparition. Une pratique déjà mise en place aux USA, avant l’élection de Donald Trump. Ces quotas étaient fixés sur des préconisations réalisées par des scientifiques. (Pour approfondir sur ce sujet :  voici un  article du Temps, sur la surpêche.)

La valorisation du label de pêche durable mis en place par le ministère de la transition écologique et sociale. (Pour en savoir plus, voici un article sur la mise en place du label pêche durable.)

Ou plus offensivement, par la mise en place de législation plus restrictive quant aux méthodes de pêche.

Des solutions non institutionnelles :

Des solutions plus accessibles peuvent aussi voir le jour, comme la médiation des conséquences de la surpêche dans des lieux stratégiques. Cette valorisation auprès du grand public peut se réaliser par des associations de protection des écosystèmes marins et plus globalement des associations pro-environnementales, ainsi que par des acteurs locaux issus du milieu de la pêcherie durable.

La mise en place de rayons pêche durable dans les commerces peut aussi s’envisager, à l’instar des rayons Bio, Vrac, etc…

D’autres solutions existent du côté des consommateurs : diminuer sa consommation de poissons, ou consommé des produits labellisés “ Pêche durable”. ( Pour en savoir plus sur les produits labellisés pêche durable, voici l’article idéal)

Marine Pommier

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Refuges pour animaux

Comment aider les refuges pour animaux ?

Deux chatons dans une cage au sein d'un refuge pour animaux.
Crédit : © Maxppp – Maxppp / France Bleu

Nous savons tous que, chaque jour, de nombreux animaux sont maltraités ou abandonnés. Les refuges pour animaux sont de plus en plus remplis, et rencontrent des difficultés. Si cette cause vous tient à coeur, voilà comment vous pourriez aider ces refuges.

Adoptez vos animaux, ne les achetez pas !

Adopter vos animaux dans des refuges au lieu d’en acheter, c’est le plus beau cadeau que vous puissiez leur faire ! Il y a dans chaque refuge des animaux qui ont vraiment besoin d’une famille et qui sont tout aussi attachants ! Et il n’y a pas de plus beau geste que d’accueillir chez vous un animal qui n’a pas eut la chance d’être traité comme il se doit et qui a besoin d’amour.  N’hésitez pas à en parler autour de vous, beaucoup de personnes n’y pensent pas.

Faites du bénévolat

Il est également possible de faire du bénévolat dans les refuges pour être au plus près des animaux si vous aimez leur compagnie. Cela ne vous prendra que quelques heures ou quelques jours par semaine. Il existe 2 conditions pour devenir bénévole : il faut avoir plus de 16 ans et un casier juridique vierge. Vous pourrez aider le refuge en promenant les animaux, en entretenant le site, en accueillant le public, en nourrissant les animaux mais aussi en gérant des tâches administratives.

Parrainez un animal

Parrainer un animal c’est choisir un animal du refuge et faire des dons réguliers pour couvrir ses soins et sa nourriture. Vous pourrez également lui rendre visite ou encore le promener. Vous serez avertis régulièrement de ce qui se passe dans la vie de l’animal. Certains animaux qui sont malades ont parfois besoin d’être parrainés par plusieurs personnes en raisons des coûts élevés de leurs soins.

Devenez adhérent

En devenant adhérent d’un refuge, vous leur permettez de défendre leur cause avec plus d’impact. Vous pouvez également cotiser pour aider le refuge dans ses différentes actions. Vous saurez évidemment dans quel but est utilisé votre argent et comment agit le refuge pour défendre sa cause.

Famille d’accueil

Les refuges se retrouvent de plus en plus remplis et ne peuvent parfois plus accueillir de nouveaux animaux. Pour les aider, vous pouvez devenir famille d’accueil. Devenir famille d’accueil c’est garder provisoirement chez soi un animal du refuge et s’en occuper pour laisser la possibilité à de nouveaux animaux d’intégrer le refuge. Cela peut durer quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, selon votre souhait.

Faites des dons

Enfin, la façon la plus basique d’aider un refuge reste de faire un don. N’importe quel don est le bienvenu. Chaque refuge a besoin de moyens financiers pour prendre soin de ses animaux, principalement pour la nourriture, l’entretien du site et les soins. Chaque don fait à un refuge reconnu d’utilité publique vous donne droit à une déduction fiscale de 66% dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Mais les dons matériels sont aussi les bienvenus : accessoires, nourriture, jouets.. même le don le plus basique peut faire le bonheur d’un animal.

Crédit : Logo La ferme des rescapés
Crédit :Logo Refuge SPA de Toulouse
Crédit : Logo Agir pour les animaux

En parlant de refuges, vous pourrez retrouvez notre podcast qui se penche sur le cas du refuge Agir pour les animaux, mais il en existe beaucoup d’autres tels que le Refuge ATPA SPA de Toulouse ou encore La Ferme des Rescapés qui accueille près de 600 animaux et pas seulement des animaux de compagnie.

Pour plus d’informations, écoutez notre podcast.

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Vacances et enfance défavorisée

Les premières vacances sans sa famille : une joie mesurée ?

On se rappelle tous de nos premières vacances, nos premiers moments de repos après une longue et rigoureuse année de travaille.Ces moments restent fondamentaux et inoubliables.Les vacances idéales se passent-elles avec les membres de la famille ? Faut-il pointer du doigt le système de camps de vacances sans parents ? Les première vacances ont-elles un réel enjeu sur l’esprit du jeune enfant ?

Une séparation annuelle

Après de laborieux jours à lutter, contre son réveil pour se préparer pour l’école ou le travail . Ces longues journées à mettre en place des dispositifs et plan d’action pour le bon déroulement des semaines .Tous ces moments intensifient les liens et deviennent presque des automatismes pour certains. C’est d’ailleurs dans ce sens là que nous devons réfléchir, pourquoi pour les enfants les plus jeunes ont du mal à partir en vacances sans leur parents?

Ces enfants se sentent comme repoussés , éliminés de l’équipe et nous irons jusqu’à dire, que, parfois il se sentent mise à l’écart. En effet ,c’est aux côtés de leur parents qu’ils ont bataillé toute l’année et cette séparation lors des vacances est l’une des douleurs la moins négligeable à souligner !

En majorité , les familles aimeraient tout autant que les enfants passés ces moments de joie, de repos , et de bonheur ensemble mais parfois des choix sont à faire et ceux là finissent par se sacrifier pour eviter une souffrance futur des jeunes enfants pouvant regretter des vacances trop “ennuyantes” pour cause des moyens réduits des familles ceux là prône le confinement et les laisse s’en aller ! Cette séparation pour la plupart devient fondamentale.

L’amour prime face à la raison

Il va de soi que pour certain il est iraisonnable de passer ces moments sans ses enfants. Ces moments inoubliables fortifiant l’état d’esprit du jeune enfant , ces mêmes moments où l’enfant change , grandit et mûrit font que les parents ont cette impression d’être quant à eux écartés de leur croissance. Ce sentiment de se faire voler son enfant, de ne plus l’avoir à l’oeil , de ne plus l’entendre et parfois même d’avoir zéro nouvelle de sa part. Tous ses arguments font de ses camps de vacances une institution qui peut fortement être pointé du doigt et même être détesté par les familles dans les cas où le jeune enfant pourrait être déçu du séjour ou viendrait à annoncer de mauvaises nouvelles concernant sa mésaventure.

L’amour, c’est une chose qui embrouille la cervelle et fait clocher la raison.
D’après, George Sand.

Cette citation évoque à merveille la bataille qui fait rage chez les parents entre la raison et l’amour ! Enfin, nous pouvons dire que malheureusement pour certains et heureusement pour d’autres l’amour l’emporte et pour la majorité des vacanciers ces moments restent inoubliables pour les jeunes enfants et le récit de tout leurs magnifiques périples redonne du bôme aux parents, donc ceux-là trouvent une forme de satisfaction au final !

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Pêche intensive

Pourquoi les poissons ne sont-ils pas tous morts ?

Source : http://ace.hendaye.over-blog.fr/2017/04/enjeux-et-devenir-de-la-peche.html

La pêche intensive est actuellement très présente partout dans le monde. C’est le fait de pêcher en surnombre des espèces de poissons, crustacés ou mollusques en détruisant les ressources de la mer. Mais des personnes luttent tous les jours pour permettre à nos enfants et petits enfants de pouvoir un jour connaître toutes les belles espèces de nos mers et océans. 

Des opérations sont en cours partout dans le monde afin d’éviter la surpêche ainsi que la surconsommation de poissons. 

Selon l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) représente jusqu’à 26 millions de tonnes de poissons capturés chaque année. C’est pour cela que SeaShepherd met en place des actions depuis des années pour mettre fin à ces pratiques barbares. Des opérations pour lutter contre la surpêche ont étaient menées au Libéria (opération SOLA STELLA), en Tanzanie (opération JODARI), au Gabon (opération ALBACORE), et même en Méditerranée (opération SISO). Ce sont des problèmes qui nous concernent et nous touchent tous. Ils ne sont pas aussi loin de nous que nous le pensons et ils existent dans tous les coins du monde. D’après les Nations Unies, la mer Méditerranée est la mer la plus surexploitée du monde, avec 62% des stocks de poissons en train de s’effondrer. 

Bloom, une autre association, lutte également contre la pêche électrique qui tue non seulement une quantité énorme de poissons mais aussi toute la biodiversité marine. Les poissons attrapés dans les filets sortent avec des brûlures, des fractures, des ecchymoses ou même des déformations du squelette. Cela rejoint un peu ce que défend SeaShepherd avec son action GHOSTNET CAMPAIGN, pour enlever les filets fantôme dangereux et autres engins de pêche perdus dans les zones côtières d’Angleterre, d’Écosse et du Pays de Galles. Encore une pratique qui tue petit à petit toute notre faune marine. Dans ce cas là, ces pratiques illégales n’ont même pas d’impact sur le travail de quelqu’un, ni sur l’alimentation d’un autre. Les membres de l’association, aidés par des autorités compétentes, s’occupent d’inspecter le littoral et d’enlever les filets ou autres engins de pêche perdus pour sauver au maximum la faune et la flore restante. 

Ces deux associations luttent également pour la protection des mammifères marins, tel que les requins, les dauphins ou même encore les saumons sauvages. Les opérations VIRUS HUNTER, SIRACUSA, APEX HARMONY ou encore JAIRO ainsi que l’action pour les requins de bloom défendent toutes la disparition de ces espèces. Menacés de disparition, pêchés en masse ou bien gardés en élevages intensifs sont autant de pratiques contre lesquelles ces organisations se battent. 

Enfin l’association bloom donne des conseils sur son site internet pour nous permettre de mieux consommer. Elle nous aide à comprendre comment éviter que les poissons ne disparaissent tous. Elle propose des solutions pour qu’on puisse les laisser vivre et se reproduire afin que dans plusieurs années ils soient encore vivants. 

C’est donc grâce à ces groupes, et bien d’autres encore, et à toutes leurs actions que certaines espèces de poissons existent toujours. Elles sauvent nos océans et toute la faune marine de notre belle planète.

Sources : https://seashepherd.org/ https://www.bloomassociation.org/

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Sport & handicap

Les coulisses du Podcast

Un podcast nous a été proposé dans le contexte du pack éditorial collaboratif, pour le cours de Web Radio. Cette année trois thématiques différentes ont été abordées ; Les océans, Les animaux et les humains. Notre groupe a donc choisie la thématique des humains, avec un sujet social qui est celui du sport et ses bienfaits concernant les personnes en situation de handicap.

Les personnes en situation de handicap vivent le sport d’une façon différente; donc on voulais s’interesser aux iniciatives mises en places et tous les bienfaits que le sport peut apporter

Notre groupe s’est beaucoup questionné sur le fait de comment allons nous procéder et comment allons nous aborder ce sujet. La première chose a faire c’était trouver des personnes en situation de handicap qui seraient potentiellement intéressés à nous en parler.

Rechercher quelles étaient les initiatives citoyennes qui se faisaient à l’égard de ce sujet était l’un des points clés.

Enfin écrire et enregistrer notre podcast.

Choix des sportifs

Dans un premier temps on s’est demandé quel sportif nous plaisait et nous motivé suffisamment pour parler; notamment de son expérience personnelle. On a donc choisi le nageur olympique handisport français de référence, Théo Curin.
On a redigé un mail en lui demandent sur le message qu’il enverrais aux personnes en situation de handicap; qui on peur de commencer à pratiquer un sport et de ce que les gens peuvent dire à leur égard.

Dans un deuxième temps, on a contacté Maxime Petit; un joueur professionnel de volley ball sourd, aussi faisant parti d’une équipe de handi sport. Le rendez-vous pour lui posser les questions était téléphonique; Il lissé nos lèvres sans difficulté.
En fin d’appel on a sélectionné les bouts d’interview, on a fait le découpage, montage et ajout de bruitages.

Recherches d’informations

Deuxièmement on a commencé à faire des recherches; pour cela de nombreuses initiatives citoyennes se sont mises en place. Des associations nationales de handicaps telles que L’association des paralysés de France; la Fédération des aveugles de France ou encore France Nano Sports entre d’autres… Qui proposent Une formation, un échange entre des professionnels et des sportifs et une mise en pratique du sport. Mais ce n’est pas tout, on a même trouvé une salle de sport à Montaudran, fondé par un ancien joueur du Stade Toulousain handisport, Patrick Cazes.

Montage

On a écrit un scénario et des répliques intégrant toutes ses recherches, et on a décidé de faire un talk. Ce talk intégre l’interview de Maxime Petit, les conseils trouvés sur internet de Théo Curin vu qu’il nous a jamais répondu, et nos opinions et ressentis, qui ont été enregistrés en suite.
Et voilà, on a réussi à parler du sport et des initiatives citoyennes faites pour les personnes en situation de handicap; grâce à une interview, des recherches et un talk; le tout intégré dans un podcast.

Théo Curin. Image de Découpage (bureau de Lille)
Maxime Petit.
Image de FFVolley.

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Abeilles

Disparition des abeilles : Saisir la gravité de la situation, mais autrement

Quiconque cherche à se renseigner sur la disparition des abeilles se retrouve confronté à une multitude d’articles. Ensevelit sous cette accumulation d’information, comment appréhender le problème autrement et de manière plus concrète ?

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Personnes âgées

Les seniors au combat face au Coronavirus

Source : https://www.flickr.com , le 26/03/2020 à Brisbane en Californie (USA)
Promenade d’une femme âgée, portant masque, gants et un chien. 

L’année 2020 aura décidemment marqué le monde entier. La crise sanitaire du COVID 19, émergée en Chine, créée la panique sur toute la surface du globe. Les plus touchées : les personnes âgées qui souffrent de cette pandémie au vu de leur organisme fragile.

La situation alarmante dans les établissements accueillants nos seniors. 

Nos ainés sont les principaux touchés par cette maladie qui aujourd’hui, compte 896 450 cas confirmés et 45 525 décès dans le monde. 

81,2 ans est la moyenne d’âge de décès du COVID 19 en France. Une situation dramatique est omniprésente dans les EHPADs de France. De plus en plus d’établissements sont touchés causant la panique chez les principaux concernés mais aussi les familles et personnels. 

Le nombre de décès augmentent de jour en jour, Jérôme Salomon, directeur général de la santé fait le bilan sur la situation : « au moins 884 personnes âgées sont décédées du coronavirus dans les EHPAD français, et au moins 14 638 personnes sont contaminées ou possiblement infectées. »

Ce bilan est suivi du manque de dépistage en France certes mais surtout dans les maisons de retraite, les plus touchés. Les moyens mis en œuvre ne permettent pas le contrôle total de la situation de crise que nous vivons. Le matériel mais aussi les aides manques dans les EHPADs. Le protocole strict mis en œuvre par les établissements Ad hoc ne suffirait pas. De ce fait, les cas suspectés de COVID 19 ne sont pas tous testé, le seul indice est l’état symptomatique ou proche des patients présumés infecté. 

Cependant, nous ne pouvons pas établir avec certitude les causes de décès chez les personnes âgées inscrits dans les EPHAD, preuve du manque de moyens accordé aux professionnels de santé.

Mais pourquoi les seniors sont-ils le plus touchées ?

Leur système immunitaire moins efficace 

Nos ainés, considérés comme fragiles ont plusieurs défauts dans leur système immunitaire. 

Premièrement, l’immunité appelée acquise perd de sa robustesse à partir de 75 ans environ. Concrètement, Les personnes âgées produisent moins d’interférons, ces protéines qui ont pour mission de nous défendre contre les infections virales notamment. 

Deuxièmement, l’adaptation de leur métabolisme. Les globules blancs sont nettement moins présents ce qui ne permet pas une reconnaissance de tout agent pathogène une fois introduit dans l’organisme. 

Enfin, a l’approche d’un virus le système immunitaire des seniors s’emballent produisant une dose extrême de molécules pro inflammatoires appelées cytokines. Cette production en grande quantité conclue à une grave inflammation. Dans le cas du Covid-19, elle entraîne un syndrome de détresse respiratoire aiguë et la défaillance de plusieurs organes.

La fragilité des seniors s’explique aussi par les maladies chroniques auxquelles ils sont confrontés. Pathologies cardio-vasculaires, diabète ou cancer rendent l’organisme plus vulnérable. Les personnes âgées ne sont pas les seuls à être confrontées à ces maladies chroniques, les plus jeunes voir les enfants en souffrent et ont eux aussi de très fortes chances de contracter le virus (COVID 19).

Puis-je aider à mon niveau ces personnes fragiles et isolées ?

La réponse est OUI. La première chose que nous pouvons faire est de respecter les règles de sécurité mise en place par les autorités : 

  • Garder ses distances de sécurité d’au moins 1 mètre avec les autres citoyens.
  • Appliquer les gestes barrières pour se protéger.
  • Ne pas sortir de chez sauf cas de première nécessité.
  • Se laver régulièrement les mains.
  • Utiliser des protections en cas de symptômes.
Source : Gouvernement.fr

Ensuite, plusieurs organisations de mobilisations citoyennes ont été mises en place afin d’aider les personnes âgées, fragiles et isolées.

La solidarité de proximité est un moyen d’aider les seniors (courses, médicaments…)

Plusieurs plateformes existent : le gouvernement a créé une plateforme de mobilisation citoyenne, mais aussi des associations : France BénévolatSecours PopulaireTous BénévolesToutes les associations de bénévolat.

Le contact avec nos proches isolés est un excellent moyen de lutter contre l’isolation en ces temps de crise. 

Un coup de téléphone, les réseaux sociaux, un mail. En 2020 nous avons la chance d’avoir les nouvelles technologies alors profitons-en. Il est vrai que la plupart de nos ainés ne sont pas à l’aise avec Skype ou encore Facebook. Ce serait justement un bon moyen de les initier même si cela peut paraitre compliqué. Rires assurés… « j’ai essayé d’installer Skype sur le vieil ordinateur de mon grand-père a distance. Après 2heures d’acharnement j’ai enfin pu appeler mon grand-père avec certes quelques problèmes de cadrage… », Lucie 22 ans.

« Ma mère n’a pas internet, mais je l’appelle 3 fois par semaines et on joue à la bataille navale pendant 1 heure et demi. Ça fait du bien au moral. » Nicolas 56ans.

Vous pouvez aussi faire des dons pour les établissements sanitaire : la Fondation de l’AP-HPla Croix rouge mais aussi la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France.

Différents influenceurs, Youtubeurs ou encore acteurs font appel aux dons comme McFly et Carlito ou encore Rihanna.

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Vacances et enfance défavorisée

Un enfant sur trois n’ira pas en vacance: une fatalité ?

Beaucoup d’enfants sont privés de vacances faute à la situation financière des parents. Mais y a t il un réel impact sur leur vie ou ce n’est qu’un détail parmi les multiples difficultés au cours de leur vie ? Est-il si important de se préoccuper des vacances plutôt que de leur vie quotidienne ?

Enfants en vacance. Enfant qui s'amuse.   Groupe . Colonie

Des inégalités notables

Selon l’Observatoire des inégalités un enfant sur trois ne va pas en vacances, principalement pour des raisons financières. Effectivement, plus de la moitié des enfants des familles les plus modestes ne vont pas en vacances. Cela représente une part importante, notamment dans une société où les vacances sont ancrés dans la culture, glorifiés par les médias. 

Par ailleurs dans la population globale un quart des jeunes de 5 à 19 ans ne sont pas partis en vacances en 2011 selon l’OVLEJ (Observatoire des Vacances et des Loisirs des Enfants et des Jeunes). Ce qui représente 3 millions d’enfants, également pour des raisons financières.

Les familles modestes sont aussi les moins aidés pour les départs en vacances. Les familles les aisés ont également la chance d’avoir des réseaux familiaux et amicaux plus élargis et donc d’avoir des possibilités d’hébergements à moindre coût voire gratuits.

Quel est le ressenti des enfants qui ne vont pas en vacances ?

En plus de ces problématiques on peut aussi remarquer un phénomène aggravant : les familles les plus modestes n’ont pas forcément envie d’autoriser leurs enfants à partir en vacances. A part les questions financières, on peu expliquer cela par la crainte de laisser son enfant hors du cadre familial, qui représente un réel confort. Souvent, le départ d’un enfant est vécu comme une corvée supplémentaire dans un quotidien difficile pour les parents.

Les enfants souvent éduqués dans ce système ressentent pas forcément le besoin de découvrir de nouveaux horizons. Malheureusement, dès que la comparaison sociale entre en jeu, l’enfant se rend vite compte de la différence et de la norme des vacances dans la société française. Il se sent alors négligé et dévalorisé, créant, ainsi, un réel mal-être chez l’enfant.

Les vacances sont elles essentielles pour le bon développement d’un enfant ?

Même si l’enfant ne ressent pas forcément ce besoin, il reste indéniable que pour son développement les vacances représentent une grande partie de la construction personnelle d’un enfant. Elles permettent de sortir du cadre protecteur qu’est la maison et sa ville. Sortir de sa zone de confort, permet de faire de nouvelles expériences et en savoir plus sur le monde.

Cela a également un impact sur la réussite scolaire. Plusieurs études montrent que lorsque les grandes vacances se profilent, le niveau des bons élèvent augmente et ceux des plus faibles baisse. En effet, il semble que les bons élèves seraient les plus curieux durant les grandes vacances. Cependant, un enfant qui n’a pas l’occasion d’aller en vacances ne pourra pas s’enrichir de ces expériences.

Ce n’est pas seulement important que pour l’enfant, mais aussi pour la vie familiale. Effectivement pour 62% des Français ne pas partir en vacances a un effet important sur leur vie familiale, d’après IPSOS.

Nous pouvons donc conclure que les enfants issue de familles défavorisés, sont en réelle difficulté face aux vacances. Il est urgent de remédier à ce problème, pour permettre à l’enfant de grandir dans des conditions normales et équitables.

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Vacances et enfance défavorisée

Les vacances de Léo

Découvrez le podcast Vacances&Enfance défavorisée réalisé par les étudiants InfoNum !

Soyez plonger dans le journal intime de Léo 8ans parti en vacances pour la première fois au sein d’une famille d’accueil dans le Sud de la France grâce à l’association AFV.

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Vacances et enfance défavorisée

Ces anges gardiens qui offrent le bonheur aux familles

Crédit: FATCAMERA VIA GETTY IMAGES

Depuis plus de 50 ans de nombreuses associations militent pour permettre à des enfants ainsi qu’à  des familles de pouvoir partir en vacances. Les vacances sont essentielles au bien-être de chacun, mais elles restent pourtant inaccessible à un trop grand nombre de personnes. C’est pourquoi divers organismes solidaires se battent chaque jour en faveur de cette cause “les vacances pour tous !”.

Selon le CREDOC en 2016, près de 40% des Français n’ont pu  partir en vacances. Les inégalités économiques et sociales entre les différentes classes sociales se font ressentir à différents niveaux. Les individus constituant ces différentes classes sociales n’ont pas accès à la même éducation, la même culture, la même intégration et encore moins les mêmes vacances: en moyenne Un enfant sur trois n’a pas la chance de partir en vacances”. Ces statistiques déplorables sont malheureusement réelles, la situation financière de chacun ne devrait pas avoir d’incidence sur les vacances, car nous avons tous besoins de vacances, non seulement elles permettent de s’évader, se reposer, se ressourcer, se retrouver et profiter, tout simplement des bons moments qui resteront gravés à jamais. 

De nombreuses associations et organismes tels que L’accueil familial de Vacances, Vacances ouvertes, EvaSoleil, Vacances&Familles, l’UNAF et bien d’autres ont décidé de dire STOP aux inégalités et bonjour la solidarité en se donnant pour mission d’aider tous les enfants et toutes les familles ne pouvant s’offrir des vacances. Pour cela ces organismes fonctionnent principalement grâce à des donations issues des bénévoles, des différentes aides sociales mise en place par le gouvernement ainsi qu’à diverses actions menées par ces derniers. De plus en plus d’enfants et de familles partent en vacances, en 2015 grâce à l’AFV “157 900 personnes ont bénéficié d’un départ en vacances”

Ces petits “anges-gardiens” assurent une totale prise en charge de leurs vacances allant de l’hébergement, la nourriture et bien évidemment les loisirs car qui dit vacances dit réjouissance ! Et c’est une formule qui marche a en croire les dires de Sharon, 7 ans enfant accueillie au sein d’une famille d’accueil “Chez moi c’est un hôtel alors qu’ici c’est une maison; quand j’étais arrivée j’ai dit ça serait bien par ici”.

Voici notre podcast racontant l’histoire du petit Léo parti en vacances pour la première fois dans le Sud de la France